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Lolo Sur son vélo.

21 avril 2017

En voilà un mot, qui sonne à l'oreille comme le

En voilà un mot, qui sonne à l'oreille comme le prénom d'une héroïne de série américaine des années 80...
VEGAN, tout comme écolo, bobo, et tout un tas d'autres mots, fourre tout « à la mode » n'inspire rien de simple pour celui qui voudrait parler d'une façon un peu différente de faire les choses, ce que je m'apprête ici à vous faire, en vous donnant une recette de barre céréale, VEGAN donc.
Pas bien compliquer d'en trouver une, c'est « à la mode », le net en regorge, ce qui amène de faite le rejet d'une partie des gens, lié à l'excès de ceux qui se sentent les plus concernés (Sortes de gardiens du temple …) Je ne suis pas de ceux là, mais je ne me ferme pas à l'idée, et pour le coup, j'ai bien fait, Mmmmmmmh c'est bon !

La recette :

75g de flocons d'avoine
75g de muesli 5 céréales
pour 100g de fruits secs, à votre goût pour quels fruits vous désirez.
75Ml de lait végétal (avoine ou épeautre pour moi, mais c'est selon votre gout)
75g de margarine non hydrogénées (très important il paraît le non hydrogéné)
75g de sucre complet muscovado
2 Cuillères à café de sirop d'agave (de qualité, le plus foncé possible)
1 pincée de sel.


La préparation :

Mélangez les flocons d'avoine, le muesli, le sel et les fruits dans un grand bol.
Dans une casserole, faites fondre la margarine avec le sucre et le sirop d'agave.
Une fois fondue, mélangez le aux flocons.
Une fois bien mélangé, répartissez le tout dans un plat de 20 cm sur 20 cm et enfournez au four préalablement préchauffé à 170°C, pour 20 minutes.

A la fin de la cuisson, laissez refroidir, puis mettez au frigo, une fois bien figé, vous pouvez découper, une feuille de cellophane, emballé les barres ainsi obtenues, et roule !

Ces barres sont tendres, facile à mâcher, et ne pèse pas sur l'estomac, c'est une alternative plus qu'intéressante aux barres que l'on trouve dans le commerce (qui ne sont pas toutes à jeter)
pour un résultat optimal, n'hésitez pas à pousser les porte d'un magasin bio (et c'est là que la deuxième salve d'insultes à la mode arrive « écolo-bobo ; socialo-gaucho... » à vot' bon cœur mr dam' !)
les produits y sont globalement de meilleur qualité, et les matières premières s'y trouvent brutes, sans avoir à chercher dans x rayons.

Si vous êtes carnassier, ces barres ne feront pas de vous un VEGAN, ne manger que des frites ne fait pas de vous un VEGAN, et pourtant cela doit vous arriver, ces barres là non plus.

Bon appétit M'sieur dam' !

IMG_20170421_162811(Avant la cuisson, dans son plat)

IMG_20170421_163055(Une part découpée à la sortie du four, avant refroidissement,)

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22 janvier 2017

Dés aujourd'hu, soyez visible des deux mains...

C'est anglais, ça se paye en livre sterling, c'est chère au point que l'on se demande si une paire de gants de ski ne ferait pas mieux l'affaire, mais non, c'est efficace.

Je cherchais depuis bien longtemps une bonne paire de gants, qui tienne chaud les menottes, tout en laissant une bonne maniabilité au niveau des doigts.
C'est chose faite avec cette paire de gants de la marque (anglaise donc) Proviz® qui offre de plus car, tel est le cœur de leurs activité, une visibilité nocturne hors paire, de par le fait que le dos des gants est entièrement composé de tissus réfléchissant, le même que celui des gilets jaune.
Si de jour, cela ne casse pas des briques, c'est gris, mais pas grave, ce n'est pas l'essentiel pour être vu à ce moment là, de nuit, à la moindre petite source de lumière, ils se font voir, offrant un « plus » pour être vu par celui qui vient en face, ou bien mieux, lorsque l'on tourne avec une voiture derrière, celui ci voit la main, clairement se détacher, bref, c'est bête comme idée, mais cela peut empêcher peut être bien des situation délicates.

De plus, testé vendredi et aujourd'hui pour la première fois (info toute fraîche...), le thermomètre n'a pas dû passer au dessus de 1°c (au soleil) et seul le bout des doigts était refroidit, mais rien comparé aux précédents gants que je possédait, qui d'entrée montrait leurs limites.

Ceux ci, sont de plus, « water-proof » ou étanche si vous préférez, utile en cas de saucé hivernale.

Cette marque, fait donc de la visibilité dans les activité de plein air, son affaire, et et elle en a des idées pour vous (nous) habiller.


Je suis tenté par le maillot manche longue, mais question... pourquoi le mettre en noir (contradiction) la veste reflect 360+ également me plaît bien pour le vélotaf, mais je n'ai aucuns retour d'utilisateurs, (et vu le prix...) si certains qui par hasard passerait pas là, et avait essayé cette veste, pouvait me faire un retour sur la « respirabilité », protection contre la pluie, est elle confortable... bref, un avis est le bienvenue, sur tout produit que vous avez pût tester.


Je pense si je continu d'être séduit par les gants, me procurer les couvres chaussures, qui sont au même prix que les gants.

Quelques photos illustrant le propos : 

 

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De jour.IMG_20170121_145506De jour, avec le flash.

 

 

IMG_20170121_145544La paume de la main avec ses insert en silicone, et je peux vous assurer qu'ils accrochent !

 

IMG_20170121_145641"De nuit" (en fait dans la buanderie, porte fermée...)

 

Lien vers le produit :

http://www.provizsports.com/en-gb/reflect360-waterproof-gloves.html

Nota : Cet article n'est pas sponsorisé par la marque.

16 janvier 2017

Avoir un bon cuissard, certes...

...Mais le reste doit suivre, car qui dit bon cuissard, dit que les distances et le temps en selle peuvent être long, et certaines choses doivent aussi suivre, tel que de quoi transporter le nécessaire pour faire face au nombre de situation qui peuvent se présenter sur une journée complète sur le vélo.
Gilet jaune, manchettes, jambières, coupe vent/pluie, ravitaillement en quantité suffisante, nécessaire de réparation, etc...
La solution parfaite n'existe pas pour caser tout cela, elle est à l'appréciation de chacun, et de la possibilité technique.


N'ayant rien pour fixer un porte bagage, comme sur une randonneuse, exit cette idée.
Le sac à dos, pour le vélotaf soit, pour 200, 300 km, je ne suis vraiment pas fan, et cela rend l'accès aux poches plus difficile.
Reste ce qui n'est plus une nouveauté : La sacoche de « bikepacking », installation sans outils, rapide, et volume variable.


Le choix est très vaste, et restreint à la fois.
Vaste par la quantité de fabricants, restreint par les différences entre elles, et leurs « spécificités »
Au moment de l'achat, ne restait donc qu'a choisir celle qui me plaisait le plus...
Mon choix se porta sur la sacoche de marque revelate design, modèle « Pika »
contenance de 6 à 12 litres, idéale pour une grosse journée sur le vélo, testée et approuvée.

DSC01672 - Copie

 L'engin, deployé... impressionnant !

 

DSC01673 - Copie

 Vu de l'intérieur... le principe du sac "fourre tout", se comprend très bien maintenant...

 

DSC01674Le sac chargé a bloc et installé sur le vélo, Attention, en descente de col notament, cela donne du balant, ne pas donner trop attaquer dans les virages.

DSC01675 - CopieVue de dessus

 

DSC01676Vu de l'avant le sac ne change rien au gabarit du biclou, avantage sur la sacoche et le porte bagage.

WP_20160421_006 1

Roulé avec le minimum.


Autres point qu'il est important de prendre en compte, pour une bonne journée sur le vélo :
Une bonne lumière, il est temps d'en finir avec le bricolage, mais une bonne lumière, avec une source inépuisable via le moyeu dynamo, de bonne qualité... j'ai pas les moyens, on rese donc sur la bonne vieille « pile », de type 18650, grande capacité, une suffit, de fait, plus simple en terme « logistique » si j'en ais une dans la poche, j'ai donc de quoi recharger ma lampe, bref, avant même la recherche, deux tri étaient faits, fourniture d'énergie et quel type d'accu.
Ne restait plus qu'a trouver LA lampe.

Connaissant un peu la marque fenix, je me suis dirigé vers elle pour l'acquisition de mon éclairage,
Je sais de par mes expériences passé, qu'avec 100 lm, on est vu et on voit bien en ville, et qu'il faut 200 mini pour y voir de façon distincte, au delà, c'est de mieux en mieux... (on en reparle)
En faisant la recherche, je me rend compte que je ne veux pas de batterie déporté, je ne veux pas "8 millions de Lm... " juste y voir clair quand je e désir sans aveugler les usagers en face (exit les chinoiseries made in ali-express ou ebay.)


Mon choix se porte sur la BC-21R, avec une plage de lumière allant de 100 Lm, à 880 Lm, étagée sur 4 niveaux, + un niveau « flash », mais en plus d'être inutile, c'est désagréable.
Tsté dans le cadre de mon vélotaf, je suis satisfait de la lumière qu'elle me fournit.
Ayant parcouru un BRM 400 avec elle, je suis satisfait par la longévité qu'un accu offre, de plus, la lampe est rechargeable par usb, suffit d'y brancher une batterie de secours destinée initialement aux portable. (capacité de 6600 mAh, cela devrait faire l'affaire pour tenir une grosse journée sans accès à une prise de courant.)

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DSC01684La prise USB

 

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L'accu pouvant être changé.  


Concernant la puissance d'éclairage, je ne suis pas convaincu que x milliers de lumens, apportent plus que nécessaire à un certains niveau. C'est un constat d'utilisateur, entre le mode 400 Lm , ou l'on distingue clairement ou l'on met les roues, et celui à 880 Lm, qui suit, il n'y a qu'une très faible différence dans la qualité de l'éclairage fournit, pour une durée de vie de la charge de l'accu divisée par 3... (env 1h30 au niveau max, 4 hrs à 400 Lm, et histoire d'être complet, 8 Hrs à 200 Lm, et 16 Hrs à 100 Lm, avec un accu de 2300 mAh de capacité, avec un accu de plus grande capacité ces valeurs seraient augmentées en proportion)
Un reproche que je fait à cette lampe, c'est le maintient en place du support de la lampe par le buban en silicone, celui ci mériterait d'être revu.

Petite note : La pile de type 18650, est le même modèle qui permet de fonctionnement de bon nombre de vapoteuse, celle là même qui peut exploser... Bien sûr si le risque est à prendre en compte, il l'est surtout si l'on joue à acheter des accu de grande (très grande) capacité à 4€, à un moment, la qualité ne suit plus. Cqfd .

Une panne, ça arrive... même une lumière peut s'éteindre... d'elle même sans rien demander à personne... une lumière de secours n'est donc pas un gadget inutile, elle peut s'avérer essentiel lorsque le cas se présente.
Pour cela, je me suis équipé d'une lampe frontale « black diamond  - spot », qui fournit au maximum, 200 Lm, et est modulable jusque 3 Lm, ce qui même sans besoin d'un éclairage sur la route, permet, si cela ce produit, un dépannage nocturne, tout en laissant les mains libre.
Pour la fixation sur le casque, les photos ne sont plus à jours, ce sont désormais des bandes velcro qui maintiennent le bandeau en place.

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T
out ce qui concerne le rechange de piles, et la batterie de secour, se rengeront dans cette petite sacoche de cadre.
Il y a aussi un emplacement pour le téléphone, ce qui liberera de la place, et évitera d'être trempé de sueur.

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Celle là reste à tester, mais je suis confiant.

Il me manquais un autre truc aussi pour être « confort »
Une paire de lunette.
Des lunettes de soleil pour le vélo j'ai... mais la nuit, pas grande utilité.
Trouver un bon modèle de lunette aux verres clairs, qui génère pas de douleurs, telles fût ma dernière recherche de l'année, et j'ai trouvé.
Bollé safety, modèle « contour », léger, et pas chère, trouvé en surplus militaire, elle ne génèrent aucune douleurs au niveau des branches (problèmes rencontré précédemment avec d'autres paires de lunettes a verre transparents) elles protègent des UV, et sont très légèrement fumées, bref, de là qu'elles prennent place sur mon nez le restant de l'année, il n'y a qu'un pas que je peux franchir sans sourciller ^^

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Bref, tout ça pour dire qu'un bon cuissard oui, mais ça ne fait as tout si l'on souhaite s'éloigner du point de départ de façon radicale, et même si je désire être indépendant au maximum dans le courant de ces sorties, je n'ai rien contre un café dans un café sur le chemin, car le percolateur ça commence à faire lourd à transporter.
:-)


Les liens : 
http://www.bikepackersgear.com/revelate-designs-sacoche-de-selle-pika-c2x18649649
https://www.lampe-torche-fenix.fr/fenix-bc21r-880-lumens-rechargeable.html
https://www.trekkinn.com/montagne/black-diamond-spot/135992571/p?utm_source=google_products&utm_medium=merchant&id_producte=2673554&country=fr&gclid=Cj0KEQiAnvfDBRCXrabLl6-6t-0BEiQAW4SRUHQJIs6cHbAB1WUWqVNx8112NKzAyqOLCMbUqU89waQaAgox8P8HAQ&gclsrc=aw.ds
(disponible sur nombre de site ou en boutique spécialisée)
http://www.bolle-safety.fr/reference/contesp
http://www.lecyclo.com/velo/confort/multimedia/sacoche-smartphone-sur-cadre-zconsole-pack-l-zefal.html

NOTA : Je ne suis sponsorisé par aucun des sites ou fabricants nommés sur ce billet.

5 novembre 2016

Comme les grands !

Si l'objectif principale de mon année sur le vélo, c'était de finir le « grandfondo Fausto Coppi »
J'en avais un autre qui me tenais à cœur, c'était de faire 200 km tout seul, « comme un grand ».
Prendre un parcours, déterminer les lieus de pauses, préparer l'habillement fonction de la météo du jour, le ravito, surtout le ravito.

Bref, passer une journée sur le vélo (minimum pour moi) mine de rien, ça se prépare.

Pour le parcours j'ai fais simple et sans recherches trop poussées, j'ai pris le parcours du BRM 200 organisé par mon club, (CJF Fleury les Aubrais) qui fait passer par le point culminant du Loiret (si si!) le col de Etourneaux, alt : 273m ! "rien qu'ça ma bonn'dam, !"


On est début Juillet, je fille a Cunéo le Vendredi, je planifie donc cette sortie le mardi, ça permettra de me refaire d'ici là.

La météo prévoit beau temps, mais léger vent d'ouest, que j'aurais donc dans le nez au retour, pas méchant selon les prévisions. Je planifie le départ à 6h00, en cette période le soleil sera presque levé, mais je prendrais quand même les loupiotes pour au moins la première heure.
Le matin sera frisquet me dit aussi la météo, manchettes et genouillères, gilet jaune, mon meilleur cuissard, la sacoche de selle, remplit de matos « au cas ou » de ravito sucré, est préparée la veille.


Je suis prêt, à une exception prêt... le GPS... je me suis imprégné au mieux de la carte du parcours et des différents changements de direction, mais je n'ai pas la cartes sous les yeux, et en campagne le n° de la route n'est pas toujours indiqué dès l'entame de celle ci, je me suis fais un mémo des « points particuliers », mais sur 200 km, je doute de tout pouvoir retenir... on verra me dis-je.

Réveil 5h00, porridge engloutit, « j'm'habille et j'me casse » (un bisous à madame sinon je me fais gronder ^^ »

Comme points de repère principaux, j'ai utilisé les points de contrôles du BRM, en l'occurrence, Lorris, Châtillon sur Loire, Sully sur Loire, la pause déjeuner se fera à Châtillon, j'y serais vers 10h.

Bonne surprise, la météo à dit vrai, il fait beau, et les manchettes/genouillères ne sont pas superflus.

Grande vacances oblige, pas beaucoup de monde à cette heure du jour, cela n'est pas pour me déplaire.

Jusque Lorris l'absence d'une carte sous les yeux ne sera pas pénalisante, connaissant la route.
Je ne croyais pas si bien penser, effectivement jusque Lorris, pas de problème, mais la sortie de Lorris fût toute autre, à un carrefour dans un quartier résidentiel, je me suis trompé 2 fois de route, à chaque fois, pourtant persuadé de prendre la bonne, 2km trop loin à chaque fois, même le téléphone sortie j'ai du mal à me repérer, je tente la troisième (quand t'es con...) ouf, c'est la bonne, je reconnais le n° de route figurant sur la feuille de route du BRM, et les destinations ou mènent celle ci surtout.

Dans cette histoire tout cumulé, mine de rien, une demie heure peut être comptée, c'est énorme pensez vous, et vous avez raison, « mais que voulez vous ma bonn'dam', quand on est pas fut-fut... »

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          (Chateau de Gien vu depuis la rive sud de la Loire)
Toutes fois, vent de dos depuis le départ et bien en jambe, je n'ai pas de retard sur le « planning » que je m'étais fixé, j'arrive à Gien, puis prends la direction de Châtillon en remontant la Loire par cette foutue route qui la longe et qui elle par contre est bien fréquentée, et pas que par des touristes contemplatif, ce sont les 12 km les plus pénibles du parcours, et ce malgré le passage par le pont canal de Briare, je ne suis pas à mon aise sur cette route, trop de monde trop pressé.

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          (Pont canal de Briare)
Heureusement c'est tout plat, du coup les 12 km sont vite avalés, j'arrive comme prévu, vers 100 à Châtillon/Loire.
Châtillon, tout cycliste déroulant la Loire à vélo, pourra y faire une halte en journée, il y trouvera tout ce qui lui faut pour se restaurer, rapidement ou pas, se poser tranquillement, au calme, voir à l'abri, ainsi que régler quelques incommodités.
Pour ma part, ce fut un sandwich au poulet, (au goût de poulet SVP) acheté dans une petite boulangerie, un coca, le tout prit tranquillement sous un ancien lavoir au son du glou glou de l'eau, et j'ai finis par un tour au toilettes publiques, propres.
Si vous souhaitez donc faire la Loire à vélo et que vous approchez de Châtillon, au moment de la pause, allez y, ça ne casse pas des briques, mais tout y est.:-)

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         (Châtillon sur Loire)

Repartit de là, c'est la remonté (ah bon on est descendu?) vers ce fameux point culminant du Loiret, « le col des étourneaux », altitude, 273m.
Avis aux chasseurs de cols, ceci n'est pas un col, il n'en possède pas les particularité topographique afin d'être référencé comme tel, n'empêche que ça grimpe !
Et ici, on a point l'habitude, ce qui amène, bêtement à inconsciemment vouloir maintenir un rythme certain sur une pente certaine, ce qui mène à voir le cardio s'affoler... « pas fut-fut ma bonn'dam je vous l'disais ! »

Je sais qu'après presque 10 km, je dois tourner à droite, en direction des « Etourneaux », d'après la mémorisation que j'ai de la carte, mais je me demande si ça va être indiqué sur un panneau ne serait ce ??? (« les Etourneaux » est un lieu dit) Je ne le sais pas, et chaque route qui part à droite je m'arrête, je regarde la carte sur le téléphone, puis je repars... « à chaque croisement ma bonn'dam ! »
Je perds un temps fou et me rend compte qu'il faut vraiment que je fasses quelque chose pour le gps avec la carte... car plus qu'une perte de temps, quand le « stress » est là, le plaisirs est moindre, alors qu'il fait eau, et bon.

J'ai bien finis pas le trouver mon bon croisement, le lieu dit est bien indiqué (pas de raison de s'inquiéter donc... pfff.)

La montée finale est par petits à coup, en haut, un château d'eau, qui du coup est lui aussi le plus haut du Loiret... et oui ma « bonn'dam' ! »

Je n'ai plus qu'a redescendre...

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         (Nous sommes ici, à l'apogée de l'aventure ^^)
Là aussi je me suis retrouvé à « jardiner »entre le col des étourneaux et Sully-sur-Loire, notamment à Autruy le Châtel... impossible de me souvenir par ou passer une fois être passer avec l'église sur ma droite...
J'ai finis par retrouver ma route, mais que de temps et de plaisirs perdu aujourd'hui.
Les puristes et/ou anciens doivent avoir envie de m'étriper, mais je ne suis ni un puriste, ni un ancien, mais je tenterais quand même de m'améliorer carte ou pas sous le nez , ça reste la base pour qui voudrait faire du long cours.

Saint Aignan le Jaillard je tourne à gauche, direction Sully, en suivant le court de la Loire, vers l'ouest donc, exactement vers là d'où le vent fuit... et avec vigueur, le con !

La petite brise annoncée par Météo France est un vent « fort » selon mes critère, de l'ordre de 20 à 25 Km/h, de face, ¾ face... reste un peu plus de 50 km, je vais en baver.

Arrêt à Sully je cherche un bar ou remplir mes bidons d'eau fraîche, il est 13h... je ne trouve rien, bordel !
Je n'ai plus que de l'eau tiède dans mes bidons, bon tant pis, j'avance, je trouverais bien cela d'ici peu de km...
En réalité cette eau fraiche, je ne la trouverais qu'à Sigloy, à l'auberge de Sigloy exactement ou le patron ne m'a fait aucuns problème et m'as même filer un sourire, moi je lui ait prit un coca en plus... une envie comme ça.
Sur une carte vous verrez qu'il n'y a pas grande distance entre les deux, mais le vent m'a donné le sentiment que cela a mis au moins deux heures, qui plus est sur la même route que celle qui mène de Gien à Châtillon, même circulation...

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          (Château de Sully sur loire)
Bref, plus que 30 km, je connais la route, je sais que j'en ais finis du « jardinage » pour aujourd'hui, mais je sais que je vais en baver sur les levées de la Loire.

LA route est belle il n'y a personne sur cette jolie portion entre Jargeau et Orléans, qui est presque réservée aux piéton coureur, cyclistes, roller... bref, tout ce qui na pas de moteur, j'en profite pour tenter un truc contre le vent... je pose me coude sur le guidon, comme si je courais un CLM.
Comme si Eole voulais bien me laisser le tranquille le temps d'un test à la con, je le ressent beaucoup moins, en position basse (pour moi c'est bas.) j'ai comme l'impression de pouvoir en plus, beaucoup plus appuyer sur les pédales. Anecdotiques, mais ma vitesses que je peinais à maintenir à 25, passe d'un coup à 28, en forçant moins.
Je reste ainsi sur 5 bons km, je suis étonné par la facilité à diriger un vélo ainsi, je pensais faire un essais 10m et arrêter au premier écart, il n'en fût rien, je ne me suis relever que parce que le contact os/guidon n'est pas des plus agréables sur les imperfections de la route.
Piste à creuser...

des prolongateurs, sont interdits par exemple sur un Paris-Brest-Paris,  (on peut le comprendre au vu de la masse dans laquelle on se trouve) mais rien ne me les interdira sur une rando perso ;-)

J'arrive enfin au bout de la levée, Orléans est là, le sempiternel trajet pour remonter l'agglo, je sais que cela fait 4km... je suis à 204 km, presque pas mal, un poil fatigué quand même, mais très satisfait de moi, bien gérer cela m'ouvre d'autre possibilités, mais je verrais cela l'année prochaine, car je n'ai pas d'autre sortie de la sorte prévue avant la fin de l'année au moment ou j'écris ceci (oui je sais 4 mois après...) mais cette sortie était surtout là pour me prouver que seul je saurais gérer, tant la petite logistique lié à une journée sur le vélo, que l'effort à doser et fournir pour y parvenir sans encombre, plus qu'un entraînement, c'était un TP.


Lolo, excellent, 12 ! la même en plus gros la prochaine fois !

Photos originale transformées via l'application "PRISMA"

2 septembre 2016

Fini de jardiner.

On a beau être balèze en topographie, connaître sur le bout des doigts sa géographie, aimer faire des pauses, il n'empêche que faire une longue rando seul, en tentant de mémoriser sont parcours dans ses détails, sans avoir de carte sous le nez, c'est pas évident, on pose souvent le pied à terre pour être sûr que la route que l'on compte prendre est la bonne... on « jardine », on galère, et ça coupe un peu le plaisirs.

A l'heure du GPS et du tout cuit dans le bec, c'est dommage de s'en priver.

Bien loin de l'idée de m'en priver volontairement, ce qui me prive d'un GPS depuis début juin, c'est une « faiblesse » de la fixation qui m'a subitement lâchée lors d'une descente sur le BCMF du Jura début Juin.

Bien sûr, cette casse n'est pas prise en charge par la garantie, bien sûr, tout est moulé d'un bloc sur la carcasse de l'engin, empêchant tout échange simple de la pièce cassée.

La solution existe elle ? (à part remettre 250-300 balles dans l'achat 'un nouveau GPS...)
Réponse : OUI, elle existe, et elle s'appelle « Dog-ears »

Dog-ears commercialise des platine de fixation de rechange pour GPS Garmin d'origine, mais qui avec quelques petites astuces toutes simples, s'adapte à Bryton.

Les platines sont en aluminium, ce qui donne une impression de solidité toute différente de celle ressentie avec les oreilles en plastique d'origine.

Pour la livraison expresse moins de 48 heures, oublié, c'est une petite société, basée dans une petite ville dans l'Utah aux Etats-Unis, le mode de commande peut également surprendre et laisser sceptique dans un premier temps, car habituer à devoir créer un compte sur tout site marchand ou vous venez pour acheter une broutille une fois dans votre vie, ici, nul besoin, vous mettez dans le caddie, et vous payez via paypal, et c'est votre adresse paypal qui est prise comme adresse de livraison, point barre, rapide efficace.

Pour la livraison, compté une dizaine de jour, les frais de port sont à 6€, c'est très convenable, et puis, je n'étais plus à 10 jours près

:-p



Une fois reçu, cela surprends, ça fait la taille d'une pièce de 2€ environ, léger comme tout, « il n'y a plus qu'a »

Comment qu'c'est qu'on fé ?
La platine est fournit avec deux petite vis qui viennent, sur un garmin se ficher dans ce qu'il reste du support de fixation.
Sur Bryton, celui ci est plus petit, et une des vis n'est presque pas en contact avec cette fixation.

Cela n'est point grave, pour remédier à ce problème, que j'avais supposé en regardant les « tutos » sur youtube, j'ai acheté un tube de colle epoxy, bi-composant.

Autres détail et pas des moindre, les fixations sur guidon ne sont pas normalisées, ce qui fait que le support Bryton d'origine, ne peut pas recevoir le GPS avec sa nouvelle platine, les « oreilles » sont trop grosses, l'achat s'un support Garmin ou compatible est donc requis... àa commence à faire chère cette histoire...
25€ : platine + Frais de port
7€ : colle epoxy
18€ : support déporté SRAM
50€environ pour moi, mais il va de soi que si vous êtes en Garmin,vous divisez la facture par deux, tout étant de nature compatible...

Quelques photos pour illustrer «la bête» :

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IMG_20160825_192339

IMG_20160825_193319La collerette de colle qui déporde proprement de la platine, histoire d'etre sûr que des cochonneries ne viendront pas s'inflitrer entre elle et le GPS.
laisser sécher 24 heures afin d'assurer un séchage complet de la colle.


Petite trouvaille sur le net, qui me dépanne bien, et peut être vous dépannera également, à moindre frais.

A+

 

 

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19 juillet 2016

Granfondo

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Vendredi 8 Juillet, un peu après midi, nous arrivons Benoît (l'iniateur du défi) et moi, à Cunéo, Piémont, Italie, dans le but de participer à la Fausto Coppi.

Ce défi a été lancé en 2013 par Benoît m'avais demandé si j'étais fana, dans le principe oui, restait à trouver le créneau, et la forme voulu. En 2016, tout les voyants étaient au vert, je me suis donc inscris, et roulé en conséquence, afin de pouvoir prétendre à prendre le départ de la course dans de bonnes conditions.

Si au départ j'optais, raisonnablement pour le « Mediofondo », 111 km pour 2600m de D+, mais avec un gros talus à passer, et ses 2480m d'altitude, le Colle Fauniera (Col deï Morti pour les locaux), rien de comparable à ce que j'ai pus faire jusque là, moi, le bébé cyclo.

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Toutes fois, l'inscription ne nécessite pas de choisir son parcours, medio ou granfondo, le choix c'est le participant qui le fait au moment du départ, et c'est tant mieux, comme cela si la question du choix doit se poser, ça laisse le temps de décider, ou de revoir des ambitions à la baisse si il y a un manque de préparation, ou un doute... pour moi, ce fût le cheminement inverse, du mediofondo, je suis passé à l'idée ferme dans ma tête de faire le granfondo  177 km, pour 4125m de D+, avec toujours le Fauniera en plat de résistance.


Un peu bourru, rien ne me fait démordre que je vais faire le grand parcours, loin d'avoir de « l'explosivité » ni le rythme nécessaire pour prétendre autre chose que de terminer, que je ne vis pas dans le coin le plus escarpé du monde (la Beauce, Sologne... pour ceux qui connaissent...) donc un coup de pédale pas du tout montagnard, je ne peux faire des miracles sur une course un jour en haute montagne, je mise toute ma préparation sur l'endurance, (étant de toutes façons, dans l'optique de continuer vers le long court.)
BRM 200 et 400, 1 Brevet Cyclo Montagnard pour toucher du doigt la chose, dans le Jura, plus un bon paquet de sorties au delà de 150 km on jalonnés les 6 premiers mois de l'année, j'arrive donc à Cunéo, serein, « mêm' pas peur »


Benoît a eu l'idée d'une « reco » (motorisée) de la Fauniera... excellente idée, ça ressemble à quoi une montée de 22 km de long qui se termine à 2480m d'altitude ?
Stupéfaction ! C'est pire (ou mieux) que les vidéos et photos que nous avons put voir sur le net jusque là.


Arrivés en haut, le doute m'habite, je grimpe jusque la petite chapelle situé 20m au dessus du passage du col... je suis essoufflé, est ce donc si terrible et suffoquant le passage des 2000 m en terme de manque d'oxygène ??? Cela fait 4 mois que je me suis mis en tête que ce serait le granfondo, et pas le medio, mais je doute, là d'être capable même de grimper ici par mes seuls moyens, petit ou grand parcours, Pas facile la vie de cyclo, mais c'est mon choix d'être ici, et quitte à faire demi tour, je maintiens le programme, mais je ne fais pas le malin...

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Le samedi, récupération de la licence journalière (n'étant pas licencié FFC, je devais souscrire à une licence pour la journée, afin d'être couvert par les assurances, logique) simple formalité, suffisait de ne pas oublier les papiers demandés, et 10€, le sac avec tout les cadeaux des partenaires de la cyclo, et le maillot, offert à chaque participant, et dont le port est obligatoire lors de la course, cette année, il est orange, haute visu garantit, très classe donc.

N°de dossard 300, un chiffre rond, moi ça me plaît ça !( et en plus les épingles à nourrice sont fournis, organisation au top!)
Je prépare tout, le Samedi, et après, c'est entraînement passif... bref, je glande rien du samedi, à part marcher pour dégourdir les ambes, elles sont lourdes, des 10h de voiture de la veille, c'était une bonne idée de Benoît de partir très tôt le vendredi.
Nous rencontrons des cyclos, venant du club de Plan de Cucques, (dès balèzes, ils vont faire du vélo eux...) Benoît connaissant leurs blog saute sur l'occasion et glane quelques renseignements, et une mise en garde « La madonna del Colletto, elle est courte, mais elle est très dure ! » je retiens ce commentaire, d'autant que c'est le dernier morceaux avant l'arrivée, ça pourrait servir.

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Jour-J, 5h15, le réveil sonne, réveil, petit dèj' « comme d'hab », avec en plus du salé, j'aime bien, et je ne voudrais pas me priver ^^
Tout ça avalé, je monte me préparer, tout étant fait la veille, jusqu'aux poches remplient avec le sucré, et les papiers éventuellement utiles en cas de pépin(s) sur la route.
Côté ravito et quantité, je ne me souci pas, j'en ais deux poches pleines, c'est trop, oui, mais je préfère ne pas être en rade, et puis ça peux servir à d'autre, ne sait on jamais, même si 5 ravitaillements sont prévus, tout le monde peut se louper.
En 5 minutes je suis prêt, dans la rue, qui mène à la piazza Galimberti, on entend les cliquets des roues-libre tinter, c'est l'heure d'y aller.

Arriver 30 minutes avant le départ, un tour de la place, il n'y a plus qu'a attendre, surpris, nous somme dans le 1er quart de la file, derrière nous, ça s'agglutine encore, toutes-fois, il y a toujours des plus malins qui non content d'arriver plus tard que les autres, n'hésitent pas à passer le vélo par dessus les barrières pour ne pas être remiser au fond au moment du départ... pas top, mais c'est ainsi, j'espère juste que ces gars là ont défendu leurs 153e places (au moins) becs et ongles jusqu'à l'arrivée ^^

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                                                                                                         (Mais ou est Lolo ?) Crédit photo Lanfranco Antonioli via Facebook
Il ne fait pas encore trop chaud, le soleil n'illumine pas encore la place, mais dans la journée, il est prévu sous abris de grimper jusque 32°C, et très peu de vent. Il va faire chaud sur la route, il ne faudra pas se louper sur l'hydratation, ni sur le tartinage de crême solaire.

Le speaker, annoncent enfin le décompte pour le départ, comme l'an passé, au départ du Challenge Verors, j'ai une petite boule au ventre, dans la masse, peur d'être prit, ou responsable d'une chute collective, mais elle passe comme elle est venue, Benoît et moi nous serrons la patte et nous nous souhaitons bonne route, lui, s'engage sur le mediofondo, nos route se sépareront donc à la sortie du pont, lorsque il prendra à gauche et moi à droite au rond point.

5,4,3,2,1 c 'est partit, le temps que les participants devant ne se mettent en route, il s'écoule 30'' au moins, la masse, d'abord lente, va vite accélérer, se tenir prêt à prendre le bon wagon, celui à mon rythme, et non chasser les fusée qui me dépasseront dès le début, voilà mon premier défi à réussir, mais avant cela, je dois me méfier de mon comparse de devant, illustre inconnu, qui met un bon moment à clipser ses pédales alors que tout le monde dépasse déjà de par la droite et la gauche, de droite à gauche justement, ce même comparse zigzague... 100m que nous sommes partit, une occasion se présente, je le dépasse, il ne m'inspirait pas confiance.
Le pont se passe, je suis bien sur la droite de la chaussée, un Mr lève un panneau indiquant que je suis bien sur la route pour le Granfondo, 177km, je vire à droite au rond point, et c'est partit pour le défilé.

Bien calé au bord de la route, je vois et laisse filer les champions, ceux qui peuvent jouer une bonne place.
La route est en faux plat descendant, avec vent dans le dos, ça file déjà vite, moi je garde mon rythme, pas affoler le cardio bêtement à suivre des gens largement plus fort que moi, j'attends patiemment, et après une grosse centaine de dépassement, un petit groupe me dépasse, mais c'est moins véloce, j'arrive à lire les n° des dossards, je fais le petit effort, pour coller à leurs roues, ça colle, ça revient de derrière, le groupe grandit, je suis au milieu bien au chaud, ça file à 45 km/h en moyenne sur les bouts droit, je veille à ne pas me cramer, je surveille le cardio comme le lait sur le feu, mais de ce côté là, tout va.

La plaine agricole de la région de Cunéo passe à une vitese que je n'avais pour ma part jamais atteinte, assage à Busca, je jette un œil au compteur, 38,4 km/h de moyenne, 138 Pulsations/Min...
Une concurrente joue des coudes pour être devant dans le groupe, un peu comme un bulldog, la machoire inférieure bien en avant, la respiration forte... ne manque que la bave au lèvre. (j'ai pas vérifié)
Fin de la blague, alors qu'elle est à mon niveau, dans un giratoire, elle jette un coup d'oeil sur sa droite (moi) , et allez savoir pourquoi, elle fait une vague, sans raisons aucunes, à venir en limite de contact, sortie de là, je passe devant, peut être est elle déjà en train de se cramer (?)

Peu après Busca, nous tournons sur la gauche, en queue du groupe, je décroche un peu, cherche à revenir, PAF ! 3 coups de pédales, et182 de pulses, et je ne raccroche pas, je stoppe l'effort, je reprends mon rythme propre, et laisse filer, le terrain est maintenant en faux plat montant, le vent ¾ face, le paysage à changer aussi, les montagne nous entourent désormais.
Mais je me suis bien régalé les 25 premiers Km :-)

Je rattrape un participant, deux autres nous rattrapes, notre petit groupe avance, moins véloces que les flèches de devant, mais on avance.
Les signaleurs à chaque carrefours (bénévoles et police Carabinieri) font un excellent travail, en plus du fléchage, on a aucunes questions à se poser au sujet de l'itinéraire.
Nous approchons du pied de la première ascension, « Santuario de Valmala » les autres grimpés dans le coin, Sampeyre, Colle dell'agnello, pour ma part, je verrais ces monstres dans d'autres occasions futures :-)

Le pied de la montée est là, ça tombe bien, après 40 km de plat, j'en avais assez, il me tardais que cela s'élève, ét nt venu pour ça.

« Pas de répit à Valmala », avait titré un magazine de la presse spécialisée lors d'une présentation de cette montée, pour ma part, je ne l'ais pas trouvé intraitable comme le laisserait penser ce titre, elle n'est pas facile pour autant, 9,6 km d'ascension pour 740m de D+, mais des paliers dans la montée permettent de souffler un peu.
A région très croyante, une Madone « veille » sur nous, fichées dans la roche, tout les 200m environ, ce qui n'empêche nullement la montagne fait sont travail de sape, alors que j'ai été largué 10km avant le début de la montée, je commence à revoir des participants du groupe (n° de dossards) je les doubles, non pas que je sois un champion, mais ils sont d'un certain age, je double également la bulldog, qui respire de plus en plus fort, je n'ai pas détaillé pour la bave aux lèvres « elle pioche », comme dirait les commentateurs, ça fait 3 Km que l'ascension à commencée, le soleil passe désormais au dessus même des premiers sommets, mais la route est ombragée, sur de grande portions, et nous protège encore.
La route aussi n'est pas dans un état qui laisse rêveur, il faut parfois user d'agilité pour passer à côté des « rugosités » de la route (appelons les ainsi) un véritable Gymkhana.
Des participants cherchent (déjà) à adoucir les pentes les plus raides, en zigzaguant sur la route, des lacets dans les lacets...
Le premier ravitaillement se présente à nous après presque une heure d'ascension, il est fournit, diversifié, et pour les bidons, c'est directement sortant de la roche que l'on refait le plein des bidons, d'ailleurs les bidons, 50 km, et 1 bidon et demi de bu... du jamais vu pour ma part.
Je reste 5 petites minutes, puis repart dans la descente donnée comme très technique... la donnée est vraie !
La route n'est pas plus large qu'une piste cyclable, une épingle tout les 100m mais à contrario de la montée, le revêtement, vient d'être refait à neuf, et est également très ombragée, c'est un véritable régal, de plus, avant chaque virage dangereux, un signaleur avec drapeau rouge, nous le signal, et si il n'y a pas passez de signaleur, le drapeau rouge est planté de façon visible de tous pour le signaler.
Organisation au top je vous dit.

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La route s'élargit à mesure que l'on descend, se découvre également, de retour dans la plaine le soleil tape fort, clair de peau, je ne regrette pas l'écran total.
Entre Valmala et la Piatta Soprana, deuxième ascension il y a le passage par un petit col, le Colletto di Rossana, là, une halte technique est proposée pour qui en a besoin, rien pour moi, tout va bien.

Avant d'attaquer la seconde ascension du jour, Piatta Soprana, nous passons par la petite ville de Dronero, et là, merci les signaleurs, un véritable labyrinthe, mais aussi, une superbe ville et un pont pavé avec remparts, bref, passage bref dans une autre époque, mais détour conseillé à qui passe par là un jour.

8,5 Km, 6,6% de pente moyenne, voilà l'indication du panneau au pied de la montée, avec une pente max à 13,5%...
Ne jamais se fier aux moyennes quelle qu'elles soient, cette montée en est une preuve de plus.
Si les profils présentés sur le net laissent croire qu'elle n'est pas difficile, en réalité, elle l'est.
La cause ? Les 13,5% de pente max, sont présents sur plus de 2 presque 3 km au total, ajoutez à cela une route en état limite, et étroite, très peu de coin ombragés, et vous avez un cocktail asidéal pour le bonhomme.
Tout le monde est à la peine, tout le monde zigzague c'est la lutte pour ne serait ce qu'avancer, le palpitant est lui à l'opposé, très haut placé, point de vue développement, je ne peux pas avoir moins long, 34*28, 5 km/h, Bref, j'en chie !

Une voiture médicale nous remonte très lentement, s'arrête à hauteur de celui ou celle qui pourrait en avoir besoin ou qui le réclame.

Quelques personnes présentent sur le bord de la route nous encourage, « bravo » « grande » ça fait toujours plaisirs, ça aide à avancer, je prends !

A 2 Km du sommet, la pente s'adoucit jusqu'à devenir un simple faux plat roulant, et ombragé, histoire de coller à la moyenne de 6,6%...
Au second ravitaillement, toujours la même diversité et quantité disponible, et ce, malgré que je sois dans les derniers à passer, j'ai largement de quoi me rafraîchir et varier du sucré avec du salé.

Un papy avec un tuyau d'eau offre à qui le désir le remplissage des bidon, ou bain de tête, et tout cela avec le sourire.
Le coin est ombragé, j'en profite pour me « retartiner » de crème solaire, et je repart.
Premier virage dans la descente, après 100 m et je suis à deux doigts de faire un tout droit dans les bois, surpris par le niveau de la pente mêlé au virage très serré, petit avertissement, celle là aussi de descente est dangereuse, d'ailleurs ce n'est pas dans les descentes que l'on peut espérer faire artificiellement remonter les moyennes, on excède rarement les 30 km/h, mais bon, je ne suis pas non plus la perle des descendeurs, mais pas grand monde ne me double, c'est dire !


Le plat de résistance approche, au bas de la descente, virage à droite, proche de Monterosso Grana, début officieux de la montée vers le Colle Fauniera.
La montée officielle commence à Pradlèves,² la pente n'est qu'un faux plat, qui certes, ralentit le rythme, mais n'empêche pas d'avancer.

Pradlèves, le panneau de l'organisation marque le début de l'ascension, 22km, +1600m et des poussières de D+

La reconnaissance de vendredi a été bénéfique, elle a permis de se faire une idée des pentes qui vont être à passer pour parvenir au sommet de ce monstre.

Les cinq premiers Km de la montée sont roulants, ça grimpe, mais ont doit être entre 3 et 4 %, le revêtement A été refait très récemment sur cette portion les flans de la montagne très élevés, empêchent le soleil de briller directement sur nous et nous faire subir ses assauts, Rien à signaler, si ce n'est que je croise pas mal de vélo descendant avec le maillot de la course sur les épaules, 2 solutions :
- Ils vont chercher un copain ?
- Ils bâchent ?
Ils sont une bonne 20aine que je vois redescendre, et pas avec les mines les plus réjouis, le juge de paix est donc intraitable à ce point !

Virage « Carlo Durando », pendenza  14,7%, début des problèmes, à partir de là, ce sont 6 Km de pente qui ne passe jamais sans aucuns relâchement sous les 10%, jusque le Santuario de Castelmagno, prochain ravitaillement, à l'issue il restera 9 km d'ascension entre 8 et 9%, mais je n'en suis pas là, j'attaque seulement la portion de 8 km.

 

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Quittant le creux de la vallée et roulant maintenant à flan de montagne, le soleil tape en plein sur nous tous, il est midi ou presque, il fait chaud, très chaud, le goudron « frais » sombre, nous renvoi la chaleur, et ses vapeurs écœurantes dans les narines, mais pas d'autre choix que d'avancer pour en sortir le plus vite, ou rentrer plus vite à l'hotêl en faisant demi tour … J'avance !

Comme dans la Piatta Soprana, nombreux sont les cyclos qui font des lacets pour diminuer les effets de la pente, le droit à l'erreur n'est pas permis, aucuns parapet n'arrête celui qui se loupe, c'est direction les pâturages dans le meilleur des cas.
L'eau elle, part à une vitesse folle, j'avais les 2 bidons pleins en bas de la vallée, il m'en reste un complet alors qu'il reste 5 bon km avant Castelmagno.
Les virage avec leurs panneaux annonçant les pourcentages moyens à venir se suivent et se ressemblent.
Une rampe ombragée un cyclo est pieds à terre, la tête dans les bras, sur le cintre, semble bien entamé, je lui demande si c'est «ok» «si, ok, grazzie» me dit il, je continue ma route. (plus tard proche du sommet, la voiture médicale me dépassera avec le beau Colnago du Mr dans la benne, et celui ci sur la banquette arrière) moi aussi zigzaguantje zigzaue maintenant, le pédalage n'est plus bien fluide, mais pas grave, j'avance, je n'ai mal nul part, juste cette chaleur qui me lamine.

Une médaille a toujours son revers, le revêtement refait à neuf s'arrête avant Castelmagno (le hameau, le sanctuaire est plus haut) fini les odeurs lourdes et la chaleur refletée, l'ancien revêtement sur ce point, est plus agréable, car plus clair, mais également en moins bon état, retour au revêtement sans redement.

A Castelmagno, la route commence sont rétrécissement, l'on passe d'une route « départementale », à une « piste cyclable », ou une voiture ne peut doubler un cyclo qu'au risque de finir en contrebas.
Je tente de manger une barre céréales, il me faut plus de 10 minutes pour tout avaler, trop chaud pour du sucré.
Aucune couverture ombragée, rien ne peut protèger la procession à la dérive sur ce flan de montagne, en regardant vers le sommet, invisible encore, on voit le chapelet de maillot orange, qui s'égraine sur le chemin, points de repères multiples qui me disent chacun que je ne suis pas encore arrivé, au bout de mes peines. J'avance.

Le Sanctuaire est en vue, mais j'ai vraiment trop chaud, il ne doit plus me rester qu'une demi gorgé dans ma gourde, pour 1 km avant le Ravitaillement, je vois un « collègue » de galère devant moiposer son vélo dans le talut, et descendre dans un fossé, dans lequel coule une source, je fais de même.
Le vélo dans le talut, j'attends qu'il sorte, il me voit et me dit en italien qu'il ne faut pas la boire, « m'en fous », (avec le sourire:-) ) lui dis je, je ne veux que me mettre la tête sous l'eau les pieds, me rafraîchir.
Il me dit « ok », un sourire, et repart.


Tant pis pour les cales je descend dans le ruisseau, les pieds d'abord au frais... froid même cette eau est un cadeau il aurait été dommage de ne pas sauter sur cette occasion, je mouille le casque, me mouille la tête la nuque, le visage.
Je ressort de là, comme ragaillardit, ça m'as fait un bien fou, je reprends le vélo, mais ça coince, la cale gauche refuse de se verrouiller sur la pédale, bien évidemment avec trop peu d'élan pour régler le souci en roulant, je manque 2 fois de tomber bêtement, quasiment à l'arrêt, en recommençant l'opération, je tape des pieds, ça débarrasse de la terre, je retente, mais ça ne veut pas prendre, j'ai toute fois pris suffisamment d'élan pour pédaler d'une jambe, de façon bien peu orthodoxe, le temps de régler le problème, tenir le guidon droit, sinon, c'est le fossé, ou les pâturages...
Je frappe du pied (pourquoi pas y mettre les doigts ??? bonne question...) sur la pédale, jusqu'à dégager le morceau qui empêchait le verrouillage, problème résolut. J'avance

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Castelmagno, Ouf ! Ravitaillement très bien positionné sans lui, je ne monte pas au sommet, je rempli les bidons, l'eau est fraîche, le jambon toujours bon un coca et je repars pour les 9 derniers Km.
A partir de là, c'est un autre monde qui s'ouvre, il n'y aura plus d'habitation jusqu'au sommet, des refuges et bergeries c'est tout. Une route dont l'état se dégrade au fur et à mesure de l'avancée, les vaches qui paissent au son de la cloche, les marmottes qui vous sifflent, en guise de « bravo » et de « grande », ou de moquerie, allezsavoir... la chaleur se fait moindre, et de plus, le sommet est sous les nuages, je ne cache pas que cela ne me pose aucuns soucis, bien au contraire. J'avance

Lors de la reco de vendredi nous avions vu une fontaine à mi chemin entre les deux point de ravitaillement, je ne manque pas l'occasion de retremper mon casque et ma trogne.
Un peu plus loin, une tente posée, avec une famille, la mère tend des gobelets d'eau, et le petit les récupère quelques mètres plus loin, point d'eau improvisé par des gens de bonnes intentions, certainement ne me liront ils jamais, mais je les en remercie. J'avance

La statue de Marco Pantani ne se fait toujours pas voir, je me retourne, et les perles oranges du chapelet auquel j'appartiens se suivent, devant moi aussi, balisant toujours mon chemin, invisible sinon à l’œil nu. J'avance

Un vieil homme grosse moustache casquette vissée sur la tête, allure de berger, est posté sur le bord de la route, il doit être habitué tout les ans de voir le même peloton bigarré s'époumoner à arriver au sommet de SA montagne, j'arrive à sa hauteur, il me regarde « due kilométre » ni plus ni moins, mais juste ce qu'il faut pour mettre un coup de mieux au moral, dans deux km c'est le sommet dans deux km j'aurais réussis, quoi qu'il advienne .
Merci Mr, J'avance.

Peu après je croise deux jeunes filles, un sac à la main, elles commencent à ramasser les étuis de gels et autres barres énergétiques que les porcs avant moi ne sont pas capable de ranger sous n'importe quelle prétexte bidon... je m'excuse auprès d'elles, quelle image cela donne de « nous »
comment se faire accepter si l'on ne respecte pas les lieux tel que celui ci ???

Je suis à ce moment, dans le nuage que je voyais d'en bas tout à l'heure, il masque le soleil, mais ne rend pasl'atmosphère glaciale, il y a du vent, et celui ci pousse le nuage sur le flan de la montagne, c'est joli le silence dans ces moments là.
Preuve que l'on s'approche vraiment du sommet, il y a plus de monde sur le bord de la route, et cette fois ci, c'est un petit bonhomme de 7/8 ans qui me dit « uno kilometro », merci bonhomme !
J'avance.

Marco est face à moi dorénavant, (il vous tournera le dos en réalité par ce versant.) j'y suis, j'y arrive le Colle Fauniera, 2480m d'altitude, dressé sur les pédales j'atteins le col à 13h40, je suis « bien » je ne suis pas au top, mais j'avais vraiment la crainte du passage du cap de 2000m d'altitude, celui ci c'est bien passé (cette fois ci du moins), sans être étincelant, je suis là !

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3 dés de jambon un verre de coca, le plein des gourdes et je repars dans la descente jusque Démonte, maintenant j'ai froid... maintenant le nuage, ce serait bien qu'il s'en aille, rendez moi le soleil ! (jamais content vous dites ? ;-))

dans la descente c'est la même route que pour la montée, étroite, pas toujours en bon état, et sans parapet pour éviter la sortie de route côté ravin, prudence de mise.
Pas grand descendeur du tout, je suis crispé sur les poignées de frein, à chaque virage, mes doigts finissent par me faire mal tellement les freinages doivent être appuyés, et cela pendant plus de 20 km... Vous voyez, jamais content :-p

Au bas de la descente, c'est l'arrivée à Demonte, ici, pas de plat ou même faux plat entre le bas de la descente du Fauniera, et le pied de la Madonna des Colletto dernière difficulté de la journée.

Me souvenant de la mise en garde du cyclo de Plan de Cucques, « attention, la madone, elle est courte, mais elle est très dure », je suis méfiant.


Arrivé à son pied, le panneau indique, 7,1 km, 7,7% de pente moyenne, hors les deux premier Km sont un simple faux plat, inutile de dire que derrière la pente va rattraper sont retard pour avoir la pente moyenne.
A l'instar de ce qui ce fait beaucoup en France, le col de la madonna del colletto a les bornes tout les Km pour indiquer la distance au sommet et la pente moyenne du Km.

9,3% 4,1 km... 9,8% 3,1Km... Et oui, comme prévu, les premier Km plats laissent placent à des pentes fortes, surtout après 140 km dans les guibolles, mais pour contrebalancer, « plus que » 3,1 Km, le panneau suivant sent bon, 8,3%, 2,1 Km... la pente s'adoucit doucement en prévision du sommet
C'était sans compter sur une dernier cadeau de la madone,
1,1 Km du Sommet, pente moyenne 13,8% ! ! !
Je hurle « c'est quoi ce bordel ! » les collègues d'infortune avec qui nous serpentons lamentablement vers le sommet semble également dépités, on zigzague...
Non contente de nous faire mal, la madone gronde, le ciel s'est couvert, il fait plus frais.
Tait toi et pédale semble elle vouloir me dire.

L'arivée au sommet enfin, le dernier ravito, et tapis de chronométrage, je suis dans les temps, de peu, ça doit se jouer à une demi heure, mais j'y suis, c'est bien là l'essentiel.
Je ne traîne pas sur le ravito, mes gourdes feront la fin du trajet jusque Cunéo, mais celui ci était toujours bien fourni pour les derniers arrivés.

5 km de descente, toujours très délicate, puis pour finir ce sont 20 km de faux plat descendant qui terminent le parcours.

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La descente se fait sans encombres, tout en sécurité.
Le faux plat, est un véritable régal, la route est large, les autos sont très respectueuses, des distances de sécurité, il n'y a pas de vent, je suis en permanence entre 35 et 40 km/h le cœur ne s'emballe pas, les jambes répondent, c'est que j'en avais un peu dans le sac encore ^^
Je suis repris par 3 gars, je prends un relais, mais pas assez rapide à leurs goût peut être, celui qui me relaye, relance en fait, je laisse filer, pas grave, arrive enfin l'entrée dans Cunéo, une grande avenue, large, ombragée (Viale deali Angeli) sans autos, bordée de trottoirs et de pistes cyclable, la route est à moi, personne devant, personne derrière, main en bas du guidon, bouche grande ouverte, je donne tout pour ma 528e place ! Immense plaisirs que ce moment, ou comme un gamin, on se prends à se rêver champion... de plus des « grande » « bravo » se font entendre, je doit être misérable à voir, mais dans ma tête, c'est tout l'inverse, le ridicule ne tue pas, il fait rire, et rire c'est important pour vivre heureux... soyons ridicule !


Virage à gauche, c'est l'entrée sur la Piazza Galimberti, je ne lâche rien, pas besoin de photo finish, j'ai gagné !

Je passe la ligne les bras levés content de moi, j'ai réussis là ou deux jours avant, je doutais.

Les 177 Km ont été parcourus en 9h29'44'', une moyenne de 19,7 Km/h,
Classement, 411e sur 461 participants classés sur le grand parcours, j'ai bien fais de me battre, je suis passé de la 528e à la 411e :-P

Si vous vous posiez la question sur une cyclo tans-alpine, n'hésitez pas, pour la Fausto Coppi, foncez, tant l'organisation que les paysages et le parcours vous régaleront, et vous donneront envie, d'y revenir, pour moi, c'est le cas.

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27 juin 2016

Série en cours.

A printemps morose, activités dense...
Voilà comment je pourrais résumer mon printemps sur le vélo.
Je l'avoue toutes fois, une fracture du moral pour cause météorologique a fait que je n'ai pas participé à la Morvandelle début avril.


Ce manque dans une préparation qui était pourtant jusque là,dans mon esprit cousu de fil blanc (?????????) ne m'a pas pour autant décourager, car à 3 mois d'un petit objectif qui est de finir une (grosse) cyclo dans les délais, rien n'est perdu...
J'ai en revanche réaliser plein de choses qui n'étaient pas nécessairement prévus.
Au programme était donc des brevets de 150 km (organiser par la FFCT), des sorties clubs, allant jusque 260 km, un BRM 400. (avec une nuit sur le vélo en cadeau)

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                                                                (Le vélo, & sa vérue, n'attendent que le départ)


mais tout cela ne fait pas beaucoup grimper le compteur du sacro-saint « D+ », quoi que certaines sorties dans l'Yonne m'ont bien surprises par le dénivelé offert...

Une solution m'est offerte sur un plateau pour faire de belles sorties longues avec du dénivelé, afin de prendre le coup de pédale montagnard, au coup d'inscription, raisonnable, les Brevet Cyclo Montagnards...
Une rando dans chaque massif montagneux français, Vosges, Jura, Massif Central, Alpes & Pyrénées, est à réaliser pour pouvoir prétendre à l'attribution du Brevet de Cyclo Montagnard Français (BCMF), ça n'apporte rien à votre quotidien et la ligne ne vaut rien sur le CV, mais le plaisir personnel est ce qui est recherché avant tout.

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Cette année donc, en fouinant sur le site de la FFCT, j'ai jeté mon dévolue sur le BCM du Jura, organisé à Lons le Saunier (prononcez « LON ») 230 km, pour 3800m de D+... honnête comme challenge je dirais, à un mois de l'échéance.
Mi Avril, inscription faite, « y'a plus qu'a » comme on dit... sauf que à l'issue du BRM 400 qui s'est fait du 30 Avril au 1er Mai, j'ai attraper une saloperie qui s'apparente méchamment à une tendinite au genou droit, une raideur d'abord, puis quelques jours plus tard sur la première sortie suivant le BRM, une douleur clairement plus vive, comme un coups de couteau à chaque fois que j'appuyais sur les pédales... Quand e touche, ça grince comme dans le poignet en Janvier... MERDE !

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                                                                             (Réjouissances au menu)


Crèmes diverses, froid, et surtout pas trop de pédalage pendant le mois de Mai, aide à soigner, mais au moment du départ à Lons, je ne fais pas le malin, je me demande ce que je fais là, avec même pas 300km au compteur depuis un mois et pas une sortie au delà de 75 km pour 250m de D+... Peut être parce que tout était déjà payé... sans doute même, mais ajoutons à cela un gros rhume, qui ne me lâche pas depuis une semaine me faisant beaucoup tousser, moucher, ne m'aide pas dans cette histoire...


Au départ, je retrouve Hervé, copain de club, c'est lui qui m'en a parlé, et du coup c'est à cause de lui tout ça... faut bien un coupable (humour :-) ) Il y a également Yvan, une des personnes qui m'avais aider sur le BRM 200 de Longjumeau, avec des pâtes de fruits.

Nous filons à 4h00 pétante (ouai, ça non plus ça aide pas à être béton de l'issue de cette histoire)
La trace du parcours est dans le GPS, et le parcours est fléché, ça aide...
Le parcours ne donne as droit à s'échauffer, direct au bout de 200m on grimpe un coup de cul d'un bon km, puis on redescend aussi sec... En bas, un gros rond point, et des gens qui gueulent « c'est par ou ? ! »
-Par Là !
-T'es Sûr ?
-Heu nan attends, keskidi le gépéhès...
Je suis dans le même cas.
Merde, la technologie ne fait pas tout de nuit, nous sommes plusieurs, malgré les milliers de lumens déployés pour nous ouvrir la route, loupé le fléchage du parcours, encore en zone urbaine, les dits GPS sont perdus et propose tout et n'importe quoi pour reprendre la trace.
Au final il suffit de remonter sur 500m et de tourner à droite... mais bien sûr le temps de descendre les machine avait déjà refait leurs itinéraires, ce qui nous perturbait, alors que la résolution du problème était bête comme choux. (pas finaud le bonhomme... je vous le dis.)

Bref, fin de l'anecdote, nous reprenons la route, direction Montaigue, ville natale de Rouget de l'Isle, bon, avant d'y arriver ça monte encore, au moins 50 fois le pont au dessus de l'A10 à Gidy, c'est dire !
A Montaigu, encore un fléchage que j'ai faillis rater, vus au dernier moment... pas facile la nav' de nuit, manque d'entraînement, et certainement de concentration, trop centré sur le fait de ne pas me faire mal au genou, et surveiller le moindre signe que ça ne va pas pour ne pas faire de connerie... bon, on vient de faire 7,5km... faut que je relâche, sinon ça va pas le faire, et puis je ne profite pas.

Je redescends, et cette fois, j'arrête de le regarder le genou, je pédale et regarde devant.
Le même plaisirs de pédaler de nuit me reprends, écouter les oiseaux, entendre la bise, pas de voitures, allez ça va aller maintenant, et en plus, il fait doux, pour le moment on choix vestimentaire en cours, avec manchette et genouillère semble être le bon.

Chemin faisant en direction du premier col de la journée, j'ai le plaisirs de faire la rencontre avec un furet sauvage, que 'ai tour à tour prit pour un lapin, puis un chat, avant de lui mettre ma lumière pleine face, il reste sur le bord de la route à me regarder passer, ça semble le fasciner, à chacun son publique donc, celui ci me convient tant il est singulier.
Col de la percée Châtillon, 579 Mètres, km 25, tout roule, ça va mieux que je n'aurai eu à le craindre, je tousse un peu, me mouche beaucoup, mais les jambes vont bien, continuons.

La prochaine étape, est au km 50 environ, avec le premier point de contrôle, situé à Saint Maurice,
Situé sur la montée vers le col de la Joux.
J'atteins le contrôle vers 6h30 par là, carte de route tamponnée, le ravito qui s'offre à nous ne souffre que d'abondance, il y a de tout, sucré, avec chocolat, fruits frais, eau pour les bidons, mais aussi salé, avec des petits sandwichs au jambon blanc, sec, etc etc, bref, c'est au top.
Je retrouve là, Yvan, qui lui ne s'était pas tromper dans la navigation de nuit, 5 minutes derrière moi, arrive Hervé, nous finissons le semblant de débriefing, un pipi, puis c'est repartit, le col de la Joux n'est qu'a 4 km de distance.


Maintenant que le jour est levé, la brume matinale nous laisse penser (espérer) que le ciel sera clément avec nous, on voit, ou imaginons voir des troués de ciel bleu, mais ce n'est pas flagrant, dans cette montée, la nature, cette brume, un décor, de quoi je ne sais pas, mais ça en jette.
Yvan lui, est déjà repartit à l'avant, c'est une machine, j'ai tenté de suivre, mais mon petit cœur me dit « NON ! » Ok...
A mon rythme on est pas mal non plus, et puis il y a mon genou, tout doux, et puis le rhume qui pèse un peu, et puis on a le temps on est dimanche, en montagne, prenons le temps, c'est beau.

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Sommet du Col de la Joux, 1035M, première fois au dessus de 1000 m dans l'année ^^

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J'attaque la descente, vers Morez, à un peu plus de 30km de là.
La descente n'est pas linéaire, la meilleur partie étant la deuxième, ou alors que l'on est sur une grande route au niveau de Tancua, on tourne à droite, et une route, que dis je, une rampe, pas plus large qu'une piste cyclable se présente à nous.
Pente raie, virage en épingle, calme & cloche de vache, le plaisirs est à son comble.
A chaque virage je croise les doigts pour ne pas croiser une voiture, ça a marché.
La route croise une voie ferrée, et c'est la fin du manège, la route est en très légère descente jusque Morez, mais, mais toujours aussi calme, quelques petites rivière qui viennent tout droit de la montagne se jetant en cascade brise ce calme... Supportable ^^.

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A Morez, ne reste « que » la montée vers Prémanon pour atteindre le 2e contrôle.
Entre temps j'ai rejoins Yvan qui lui a prit le temps de bien profiter du calme... puisque j'ai réussis à le rejoindre.

Mais dès le début de la montée, il repart.
La montée de Prémanon est d'une constance dans ses pourcentage, qui fait rappeler que nous sommes près de la Suisse et de son horlogerie de précision, 6% tout du long, chaque borne kilométrique vous le rappel (bon, sauf la dernière, 5%, mais ça c'est histoire de me faire mentir.)
Arrivé au ravito, rien a redire, comme le premier, il est fournit et varié, un seul regret, les sinus sont gonflés comme jamais, je ne perçois ni goûts ni odeurs, on pourrait me donner de la m**** que je trouverais ça bon... mais là, nul doutes, au ravito, c'est bon ^^

Je repars, encore avec Yvan, à croire qu'il attends au ravito, ou alors il aime juste prendre le temps, je penche pour la deuxième option.

Nous n'avons par contre pas vus Hervé arriver au pointage.

Nous faisons 500m et arrivons au sommet de la côte de Prémanon, 1155M, ça redescends un poil, puis on repars vers cette fois ci le sommet du tracé.
Au pied de la montée, une chapelle se dresse... à elle été conçu ainsi pour s'attire les foudres de dieu, en tout cas, elle ressemble fort à un paratonnerre, j'arrête là les blagues à 2 sous, ça serait un coup à... s'attirer les foudre de là haut, si tant est qu'il soi là en ce dimanche maussade.

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                                         (Le vélo & sa vérue posent fiérement devant l'objectif des photographes venuent en masse immortaliser ce moment...)


Bon, 200m que ça monte et je suis encore tout seul, je finis par aimer ça, mais je dois bien admettre que cette montée vers « le Goulet », 1399m, m'as semblé très difficile, manque de km, un vélo plus chargé qu'a l'accoutumée, la maladie qui traîne... bref des excuses peut être, mais j'en chie, le clinomètre du gps indique bien souvent 9%, un peu trop à mon goût, mais je finis bien par arriver au sommet, d'après l'altitude indiquée.
Ah cool, ça descend, c'est la bascule... ah tiens, ça remonte, puis ça redescend, puis ça remonte,etc etc, cela sur des distance de 200 ou 300m, à chaque fois, et pour agrémenter le tout, on doit chatouiller un peu trop les nuages, ils transforment l'humidité par de la pluie, arrêt k-way, et on repart, cette fois c'est la vrai descente vers St Claude qui s'amorce... sous la pluie donc, et sur une route DEFONCEE ! Ni plus, ni moins, j'ai beau être sur les cocottes serré au max, ça secoue !

MAIS QUEL MERDIER !

Comme un plan ne ce déroule jamais sans accrocs me concernant, l'accroc du jour le voilà, un petit nid de poule que je ne peux éviter, et le GPS qui se fait la malle !
Arrêt d'urgence, mais dans la descente, il me faut bien 30m pour y arriver, je pose le vélo, et file à la recherche du fuyard.
Lolo dans la verte, je ratisse le talus et le fossé, rien, je ne le trouve pas, là ou il a chuté, je jette bien un œil au champs un peu en contre bas, les vaches me regarde « désolé mesdames »
Rien... je cherche pendant 20 bonnes minutes et commence à m'agacer sérieusement... au point que je dois finir par m'incliner et faire les adieu à ce con... « 250 balles P***** ! » mais il faut bien repartir, ce n'est pas parce que l'on perd pour cher que tout s'arrête, relativisons, un bidon à 2€ est plus pénalisant à perdre.
Arrivé au vélo SURPRISE ! Il est là, à 2mètre du vélo... il a donc fait prêt de 30 mètre à terre, je ne sais comment... et dire que si j'avais été moins axé sur le nid de poule ou il s'était détaché, j'aurais pus de suite repartir... bref tant pis.
La raison de la chute par contre est simple, une des ailettes de fixation s'est cassée... va falloir que j'achète ce qu'il faut en conséquence, mais il y a le temps, il tourne toujours, je le glisse dans une poche de maillot, et c'est repartit, il y a après tout presque 20 km de descente qui m'attendent, et en plus, il s'est arrêté de pleuvoir.

La descente vers St Claude est un régal, s'en est même une qu'il ne me déplairait pas de grimper.

La traverser de St Claude, un dimanche après midi, comme dans toutes ville, se fait sans stress, il n'y a personne...


Maintenant, c'est un autre morceau qui nous attends, à Moirans, ou se situe le prochain contrôle, et le plateau repas, mais avant cela, il faut remonter puis redescendre.

Une montée en 3 partie, une première sur une grande route, pas trop de monde, pourcentages raisonnable, visu sur la vallée, ça roule (j'ai pas dis que c'était aisée non plus...:-) )

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Puis une deuxième partie après avoir bifurqué à gauche, sur une petite route au niveau de Valfin,

 

La D146-E2... chemin de croix, passé Valfin, un mur se dresse pour manger, pas d'autre choix que se dresser moi, sur les pédales, avec le plus petit développement possible, tout à gauche, 34/28, je n'avance pas bien vite, je ne double personne, par contre qu'est ce que je me fait doubler... c'est comme cela pendant 5 km.
Le cardio, dans la poche du maillot, je n'ai pas de visu dessus, du coup, je ne sais pas si je peux aller un peu plus vite, ou si je suis un peu trop haut en « régime »... certains arrivent à tout faire aux sensation, j'ai du mal, dès que je n'ai pas le rythme du cœur sous les yeux, je me freine et me limite...

J'arrive toutes fois « en haut » du mur, mais ce n'est pas pour autant que cela redescend immédiatement, ici j'ai l'impression que l'on aime prendre son temps pour les choses, les bascules, c'est pareil, c'est après y avoir cru un bon moment qu'elles arrivent.

Avant d'entamer la descente pour de bon, il y a les passages aux cols de Nanchez, une légère descente, puis le col des Crozatiers, et là c'est partis pour la descente vers le repas, je l'attends celui là, ça fait 150km de bouclés, et petit lot de consolation, le plus dur est passé.

Moirans, je mange, le plateau, est plus que correct, et salvateur, un bon blanc de poulet, du taboulé, carottes rappées, une sorte de macédoine du pain, un dessert un café, et de quoi remplir les gourdes.
Ils sont au top l'organisation je vous dis.
J'ai retrouvé Hervé, (ou plutôt, il m'as retrouvé)
Il est arrivé 5 minutes avant moi, il a dû me doubler quand je cherchais le GPS.
Yvan lui à dût reprendre la route depuis un bon moment.
Nous repartons ensemble, le prochain contrôle est à Arinthod, 30 km plus loin.
Sortie de Moirans, ça remonte un peu, tout doucement, le col des Cerisiers est passé, c'est le dernier col de la journée, puis c'est la descente vers Vouglan, son barrage et sa retenue d'eau. Première fois que je vois un barrage en vrai (on découvre à tout âge ^^) et je suis impressionné par la taille de « l'objet » la montagne doit sacrément être costaude pour tenir la pression de l'eau à cette endroit...

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Je ne perd pas d'énergie à calculer, je suis nul en physique, j'avance, c'est déjà pas mal, le repas a vraiment fait du bien.
Alors que nous sommes sur la partie entre la fin de la montée et la bascule vers Arinthod, le ciel nous dit merde... soyons clair, il déverse sur nous, tout ce qu'il a en stock, la pluie, celle avec les grosse gouttes qui font mal quand elles frappent le visage, pas froide, heureusement, mais par ces condition, hors de question d'une descente à tombeau ouvert, c'est debout sur les freins, mieux vaut être bien mouillé avec le visage qui pique, que par terre.

Sur place au pointage, les bénévoles ont tout rangé en catastrophe, tout les participants là au moment du déluge, et nous même venant d'arriver sont posté dans une petite pièce pas prévue à cette effet...
Attendant la fin... qui ne vient pas, du déluge.
Ravitaillent au top, toujours.
Nous décidons donc avec Hervé de repartir sous la pluie, de toutes façon, ouillés pour mouillés, autant ne pas attraper froid.
2 minutes plus tard, plus rien, même une éclaircit... bon d'accord, on aurait put s'épargner 3 sceaux de flottes, mais tant pis, on ne peut pas gagner à tout les coups.
Bref, le soleil du coup, nous fit un peu sécher, tantôt il est là, tantôt il repasse derrière les nuages...
Mais les rincées, s'en est finit jusque la fin du parcours.

Les 40 derniers km sont d'ailleurs sans difficultés, faux plat montant contre faux plats descendant, histoire de se réhabituer à la forêt.

J'arrive à Lons vers 17h15, soit plus de 13 h après y avoir pris le départ dans des conditions qui ne me laissait pas beaucoup d'ambition quant à ce simple fait, de cela j'en suis donc heureux.

Dernière formalité, je fait pointer ma carte pour valider la « Cyclo Montagnarde du Jura » organisée par l'ALL, avec je le répète, voir radote, une excellente organisation.


J'en profite pour faire ouvrir la carte pour l'obtention du BCMF

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                                                                                                                         (Jura → CHECK.)

Ne reste plus que : Massif Central ; Alpes ; Pyrénées ; et Vosges... Rien que cela.

 

Ajoutons à cela le BCCF (Brevet Cyclo des Cimes Françaises) qui s'obtiens après réussite du BRA (Brevet de Randonneur des Alpes) et Luchon-Bayonne dans les Pyrénnées.
Ça laisse de quoi se donner des idées pour les année à venir.
Bref, Série en cours. (une de plus)

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Mais avant ça, je file voir Marco perché sur son sommet dans le Piémont.
Rdv fixé le 10 Juillet.

BCM JURA 2016                                                                                                (Quand tu fais mine que tout va bien, alors que non en fait. ^^)


Bonus track (jeu de mot...) le parcours, carte + profil.

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30 mai 2016

God save the porridge (cru) !

Ingrédients :

Flocons d’avoine
Sucre complet. (muscovado, rapadura…)
Lait. (de vache, végétal, voire de l’eau…c’est comme vous voulez.)
Des pépites de chocolat, où des fruits secs.

Préparation :
La veille, dans un joli bol ou une jolie tasse, versez des flocons d’avoine
recouvrez ensuite avec le liquide de votre choix, moi je le préfère avec… du lait d’avoine…
rajoutez une cuillère à café de sucre, ça peut se manger sans, mais avec c’est pas mal non plus.
pour agrémenter tout ça, je rajoute des pépites de chocolat, blanc lait noir, fonction de l’envie du jour.
Vous pouvez y mettre des fruits secs si vous préférez.

Mettez le bol ou la tasse au frigo, et à dodo.

Le lendemain matin, l’avoine aura bu le liquide et aura gonflé, en se ramollissant.
mélangez un coup, et régalez-vous.

Le prix de tout ça ?


Flocons d’avoine, moins de 30 cts les 100g, 50g suffisent pour votre petit dèj’

« boisson » d’avoine, environ 1€60 le litre, vous faite près de 10 fois la dose indiquée ci-dessus.

sucre, une bonne cuillère à café ou deux si vous êtes gourmand, à 4 € du kg… ça laisse de quoi faire. (chère, mais très bon au gout et en pleins d’autre choses qui n’existe plus dans le sucre blanc)

le chocolat, ou les fruits, ça, ça dépend de vos envies.

Bref, pour pas chère vous aurez un petit déjeuner nourrissant qui vous calera un bon brin de la sortie du matin.

Important :

L’étape de trempage de l’avoine est essentielle, en effet, l’avoine si il n’est pas ramollit ou cuit, possède un élément qui empêche la digestion d’autre nutriments plus important…
De ce que j’en ais compris.

Pour les puristes du porridge (sûr qu’il y en a.)
les flocons, de l’eau, on met à cuire 5 minutes et on mange.

Allez peut importe votre recette, le but c’est que sur le vélo, ça avoine !

 

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7 avril 2016

Feuilleté ou fondant ?

Manger un Pithiviers des rois, et enfin goûter ce gâteau originaire de Pithiviers (pas un hasard) tel est le but de la sortie du jour, mais une question me taraude toujours l'esprit, feuilleté ou moelleux ?

A ravito royal, sortie royale.

En ce début de printemps qui tarde quelque peu à bien s'installer, mais qui au fond reste en accord avec l'hiver doux, je prends la route après le levé du jour, vers 8h00, la météo est prévu un peu couverte, mais les éclaircies sont prévues, T° au départ 9°, petit vent d'ouest (selon les prévisions)

Au départ du centre d'Orléans, cette sortie m'a fait passer par la forêt, et ces lieux que j'apprécie, mais j'ai également fais le choix d'un petit crochet par Yèvre le Chatel, pas de raisons que seul l'estomac et les papilles soient gatés ^^

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  Côté vélo, surprise en ce début de sortie, sans être dans la volonté de forcer, ni d'aller bien vite, ben j'en chie. Le cœur part dans les tours au moindre faux plat, les cuisses font mal, bref, je met du temps à me chauffer, mais je relativise, l'avant veille j'ai fais un brevet 150 km du côté de Montargis, un rien plus bosselé qu'ici, peut être est ce cette sortie qui pèse encore un peu, peut être aussi est ce du fait que cela fait plus de 2 mois que je n'ai pas roulé seul à proprement parler, et que d'être face au vent,pas grave, on fait avec, et on profite de la forêt qui tout doucement reverdit, de nombreux chevreuils sont aux abords des bosquets, à la recherche de quelques chose, certainement un peu de compagnie. En approche du beau carrefour des 8 routes, la route du loup pendu (qui y mène) se trouve être d'entrée, marquée, « Route Barrée » merde !

Pas de déviation possible, et un détour, ferait faire un détour conséquent, et surtout un détour par une route, plus fréquenté et moins calme que celle ci... temps pis, ma citoyenneté en prend un coup, je brave l'interdit (couillu le gars...) et franchit le panneau, si je suis vraiment bloqué, tant pis pour moi, je ferais demi tour. C'est arrivé sur la dernière ligne droite que je comprends pourquoi « route barrée », c'est la période de la coup du bois, et un gros camion bloque la route sur toute sa largeur...
Re-merde, que faire ?? En face, un gros camion, derrière moi, pas d'envie de faire demi tour, sur ma droite, un fossé, sur ma gauche un chemin forestier qui semble pas trop mal, carrossable à minima, et surtout je sais que 500 mètres plus loin il y a un croisement avec une des 8 routes qui convergent sur le giratoire, allez feu, en cette période de classique Flandrienne, c'est le moment de tenter une première initiation au gravel.

Bon, ça ne c'est pas trop mal passé, mais j'avoue avoir croisé les doigts tout le long pour ne pas exploser un pneu, mais ceux ci sont à la hauteur de leur réputation, ils n'ont pas bronché !

Sortie de là, direction la sortie de la forêt, puis Charbon, (petite pause ravito, on pioche dans la poche, histoire d'éviter les mauvaises surprises) suivi de Courcelles (avec là aussi un petit château) à partir de là, pour aller jusque Pithiviers, suffit de suivre la flèche du clocher de l'église, faudrait regarder les dates de constructions, mais je pense que bien avant New York, c'était une tentative pour aller gratter le ciel, qui fait que par temps clair, vous la voyez à près de 10 km à vole d'oiseau...

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C'est bon signe, on s'approche du ravito, mais vu que je me fais plaisirs sur cette sortie, je ne vais que contourner se clocher qui me sert de repère pour filer vers Yèvre le châtel, puis filer plein ouest,et prendre le vent dans le nez, vers Pithiviers

A Table !
Dans Pithiviers, c'est la quête vers une pâtisserie qui présenterait de façon explicite le dit gâteau... tiens, et si ici , ils n'en avaient rien à faire de ce gâteau ??? j'aurais bien l'air malin d'être venu là, pour m'enfiler un gel et une barre aux céréales...

Ouf, non, ils en sont fière, la quête ne dure pas plus de 5 minutes, il y a même l’embarras du choix.

Bon alors, feuilleté ou fondant ? Fondant, sans conteste
1 : le feuilleté, c'est une galette des rois (du moins ça y ressemble fortement) et puis lefeuilleté n'est pas bien pratique à manger, çafait des miettes et ça colle sur les mitaines.

2 : le fondant est joli dans son glaçage blanc avec ses fruits confits sur le dessus.

Vas pour un fondant !

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                            (Y fait pas l'malin avec ses fruits confits !)

C'est bon ça ! Allez c'est repartit, ballade digestive pour le retour, avec les 65,000 Kcal que je viens d'ingurgiter les 50 Km du retour devraient bien ce passer ^^

Petit vent d'ouest disait la météo... le chemin choisit pour ma sortie aurait dût, si j'aimais bien les choses simples, me mener tout droit en direction du sud, mais non, moi je prends plein ouest, pourquoi ? Parce que ce sont des petites routes, donc moins de voitures, plus de calme, et ça fait travailler les cuisses le vent... (on se rassure comme on peut)

Bref, je mange mon pain noir (le gâteau était meilleur et n'avait d'ailleurs que le goût de trop peu) jusque Attray du moins, ou la je tourne enfin et ne ressent plus ce vent que de côté, voir légèrement ¾ dos.
La fin de parcours de fait n'est qu'une simple formalité, Neuville, Rebréchien, le chemin de la Pervenche, Fleury, maison. Les gels et autres barres énergétiques sont resté dans la poche, tant mieux, mais j'aurais dégainé au moindre signe de moins bien, chat échaudé craint l'eau froide...

Pas de lourdeurs, aigreurs, nausées ou quoi que ce soit dans le bidon, le Pithiviers des rois (fondant), ça se digère bien, je ne dit pas que c'est de la diététique sportive, mais ça ne semble pas faire de mal au chevaux de trait comme moi, alors si vous devez passer par ce petit coin, n'hésitez pas, arrêtez vous, et régalez vous. ^^

23 mars 2016

Bien le bonjour M'sieurs dames !

Le soleil rouge qui se lève à peine au dessus des habitations environnante ne suffit pas encore à réchauffer l'atmosphère fraîche de ce dimanche de Mars, il ne suffira pas non plus, malgré le spectacle qu'il offre, à faire oublier, ni même égaler son homologue des Antilles, aux passagers du vol Air Caraïbes, trains sortis, en approche des pistes de l'aéroport d'Orly, il est 7h20, nous venons tout juste de prendre le départ du BRM 200 de Longjumeau, et cela n'était pas évident à savoir 3 semaines avant si oui ou non, j'aurais pus tenter la chose.

Un mois de Janvier... bien pourri.

Entre un planning pas nécessairement favorable, les deux première semaine, j'ai finis le mois avec une tendinite sur un poignet enflé comme une patate, ça grinçait quand je le bougeais, au point que j'entendais le bruit du grincement qui faisait penser à des pas dans le la neige fraîche... le vélo dans ces conditions, on oublis.

A coup de poches de glace et d'huile à l'arnica, j'ai réussis à faire passer la chose. Ouf.

Le temps de tout bien remettre en ordre, il s'était passé une dizaine de jours... il est resté une semaine ou j'ai pus en forçant un peu la patte, j'ai pus faire 215 km au 31 Janvier, si je devais tenir un tableau strict d'objectif à réaliser chaque mois, je serais dans les choux, mais disons qu'a ce moment il y a la temps.

L'objectif principal de la « saison » la Fausto Coppi, n'est « QUE » dans 160 jours à ce moment, le fait de faire ce décompte me fait dire qu'il ne faut pas non plus faire ça tout les mois, si je veux pouvoir m'aligner sur le grand parcours... sans être ramasser par la voiture balai.

Mais le choix de ne pas faire 'effort inutile sur le biclou pour laisser tranquillement le poignet se guerrir, était quand même meilleure que de risquer de tout foutre en l'air pour des mois sur une sortie de 60 bornes, histoire de faire du chiffre...

Comment nettoyer son biclou ? :

 Tel était le thème du mois de Février.

Les sorties du club on repris, petites distances, petit rythme, mais libre à chacun disposant d'objectifs personnel, de s'organiser des sorties à la carte, avec pour seul obligation, de la mentionner au reste du groupe, afin qui sait donner des idées.

Ce fut chose faite, dès la premier sortie « hors cadre », direction Chambord un dimanche matin de début Février, 125 km A/R, un des gars (Didier) me parle du BRM de Longjumeau qu'il compte faire, c'est le 13 Mars me dit il, si tu te sent, faut pas hésiter.
L'an passé, pour de sombres raisons, je n'avais pus participer à celui organisé par le club, occasion donc de ce rattraper, à peu de frais, ni de temps de déplacement.
La sortie Chambord est devenu le classique du dimanche matin du mois de février, avec une même constante, le temps qui n'était pas de la partie, bruine, pluie vent, pas de t° froides, fraîches tout au plus, mais pas un rayon de soleil qui ne vienne égayer les toits et cheminer sublime de ce joyau de la renaissance.
Il y a eu notamment cette sortie ou la météo disait grisaille sans pluie, avec des t° douces...
Du coup, corsaire, petit damart, et maillot manche courte...
Au bilan, il a plu la moitié du parcours par intermittence, et il faisait froid, j'étais content d'arriver ce jour là...

On entre dans le dur : (comme dirait certains commentateurs.)

Le mois de Mars à débuté comme Février c'est terminé, bien, les jambes vont bien, le moteur semble tourner rond, et la météo pour le 13 Mars est annoncée au grand beau fixe, frais, avec une pointe de vent toutes fois, mais rien de méchant.
Décision prise, je vais à « Longju' » dimanche, ça va piquer, mais tant pis, ça forge le caractère il parait.

Les départs se font de 7h00 à 8h00 sur place, le petit dèj', charger la voiture, il faut 1h30 de trajet en voiture depuis Orléans, le temps de préparer le vélo là bas, finir l'habillement, s'inscrire tout ça tout ça, je calcul l'heure du réveil à 4h15... ouch ! (ah ouai ça forge, ça pique surtout.)
Pas grave, tout cela s'est fait sans trop d'encombres, si ce n'est un petit égarement un fois sortie de la N-20 pour trouver la salle, mais j'ai facilement retrouvé, suffisait de suivre les cyclo et leurs gilets jaune qui s'y rendaient.

Arrivé sur place un peu tard, je me dépêche de dire bonjour aux trois collègues du club qui sont de la partie aussi, de préparer le vélo, finir de m'habiller, aller m'inscrire, et c'est partit, il est 7h03... sans m'être égaré j'aurais même eu le temps d'aller à la rencontre de Benoît avec qui je vais faire la Fausto Coppi, (qui est 'initiateur du projet même !) il habite pas loin ,et participe également à ce brevet, mais bon, pas vu, je verrais sur la route, si on se double, ou une fois revenu si on se croise (enfin)
Les 3 collègues m'attendent, (Hervé, Didier et Séverine, des costauds)

On est partis, il y a région parisienne oblige, une longue sortie de l'agglo, accompagné par le levé de soleil, et les approches sur Orly, ainsi que des côtes qui jalonnent les premiers 30 km, ce ne sont pas des cols HC, mais elles font facilement 1 à 2 km, pour des pourcentages de 4 à 5% de moyenne, pour nous venant du plat pays qu'est l'Orléanais, déjà, ça cause !
Sortis de là, (l'agglo') nous traversons des petits villages qui n'ont rien a envier à des cartes postales, Janvry notamment est très joli.

Mais les contrôles imposés pour la validation du brevet, ne permettent pas de s'arrêter à tout les villages, même si ils laissent le temps, on ne peut tout admirer.

La section accidentée du parcours, fait place à un grand bout droit qui file sur de grandes routes plates, bordées de platanes jusqu'au premier contrôle, nous filons sans forcer à 36, 38 km/h, avec un cœur qui pour ma part est inférieur à 130 puls/min... bref la belle affaire, sauf que nous ne nous arrêterons pas à ce premier point de contrôle, et que le parcours qui actuellement nous fait aller en direction du Sud Ouest vent de dos, nous mène après ça, direction Nord Ouest, vers Dreux, de fait, le vent sera de côté, voir par moment ¾ face... une chose st donc dors et déjà clair, nous mangeons notre pain blanc, et une raison, fait que nous savons déjà que ce ne sera pas la sortie la plus tranquille, ce n'est pas la petite bise annoncée par la météo qui nous pousse,

mais un bon vent de 30 km/h constant environ...
Le premier contrôle à Béville le comte, passe, une viennoiserie aussi (idéale dans la diététique du sportif ;-) ) pour nous réconforter en avance.
Il y a là déjà au contrôle un peu avant nous, une groupe de gens faisant pour la plupart partie du même club, ils « débriefent » entre eux ce 1er tiers de parcours facile, ils y croient, cela se voit
« Le club » et nous repartons quasiment au même moment, et la confirmation ne se fait pas attendre que ça souffle fort.
Didier, me dis de ne pas se tracasser pour lui si il coince, que si j'ai les jambes pour rejoindre « le club » devant et me mettre dans les roues à l'abri, que j'y ailles.
Il est costaud Didier, il a quelques poignées de BRM et plus d'un Paris Brest paris dans la musette, alors la gestion de moments difficiles, ou tout simplement de l'effort dans le temps, il connaît, Même si je n'aime pas laisser des gens,
j'opine du chef toute fois, et me lance dans une poursuite pour rattraper le groupe devant, ils sont à 100 mètres juste sous le nez, mais je met un paquet de temps à les rattraper, je n'y arrive d'ailleurs qu'au bénéfice des bourgs traversés, et des coupures du groupe, inévitables avec les stops et feux tricolores.

Je les rejoins donc enfin après 3 gros kilomètres à fond, je souffle en queue de groupe, beaucoup de maillot identique du même club, quelques énergumènes comme moi venant d'ailleurs sont là.

Comme il n'est ps correct d'être dans un groupe sans tenter d'aider à le faire avancer, je commence à avancer dans celui ci, une voix braille à l'avant, il débriefe (doivent aimer ça par là bas) l'étape de paris-Nice de la veille, Romain Bardet à prit cher d'ailleurs... doit pas l'aimer sûrement, quoi qu'il en soi, il semblait être sûr de ses dire et de ses acquis pour parler ainsi de quelqu'un dont faire du vélo est le métier, et lui, dans son canapé... allez savoir pourquoi, bref, passons (des relais...)
30 secondes plus tard, le bonhomme demande à juste titre à ce que le groupe conséquent que nous sommes, (une vingtaine) monte des relais c'est là que les choses ce sont gâtées, pensant prendre des tours devant, mais souffler lors de la descente dans le groupe, c'est en fait une machine infernale, sous la direction du chef d'orchestre (celui qui n'aime pas R. Bardet) qui relance en permanence l'allure, je fais quelques apparitions à l'avant, et me fait enguirlander pour « maintenir » le rythme, quand je suis à l'avant, et lorsque sur un relais, j'ai le malheur de ne pas tenir la roue de mon relayeur, rebelote.
Je bâche, je les laissent s'énerver devant, tente de suivre les à coup.

De derrière, dans une traversée de village, une amie dans sa voiture peste de ne pouvoir doubler le véhicule garé sur sa file, car nous croisons sa route au même moment, là j'entends un gars dire « Elle avait pas l'air contente mamie, alors qu'il fait beau et qu'on est sur notre vélo... » e ne sais pas qui s'est, mais j'aime bien cette approche des choses, il ajoute «  en même temps même sur le vélo le dimanche matin au soleil, il y en a qui trouve le moyen de râler... » il vise clairement « le chef » qui râle.
On continu tout les deux en queue de groupe, on ne cherche pas à aider, clairement, on suce les roues, mais au moins, la bonne humeur y est, il me raconte ses grandes échappées sur le vélo, son Paris Brest Paris 2015 ou il a finit 20 heures après son objectif à cause d'un type qui lui est rentré dedans à l'arrivée à Brest, il aurait put le faire en moins de 60 heures Quand il a mis 78... rien que cela,
je reste persuadé que pour ce défi du « P-B-P » il faut mettre un interrupteur dans la caboche sur « OFF » et ne plus chercher à le basculer de nouveau.

Nous passons un joli bourg du nm de Nogent-le-Roi à la fin de la messe, la volée de cloche nous accueil, les ruelles aux maisons à colombages, aux odeurs de pains et viennoiseries sorties du fournil, feraient presque penser à un décor de cinéma d'autrefois.

À la sortie de ce joli coin perdu aux confins de la région centre val de Loire (elle n'est ni au Centre, ni au bord de la Loire...) mérite de s'y arrêter si vos roues vous y mènent un jour.

A la sortie de là, j'évite de peu ce que je détermine comme étant une plaque métallique qui n'avait été signalée par personnes mais n'a pas le temps de faire quoi que ce soit, c'est le collègue du moment qui passe dessus, la plaque vole, ça fait du bruit le vélo n'a pas dû aimer...
Il s'arrête aussi sec, je me retourne, surprise, le groupe a rassemblé par l'arrière beaucoup de monde, en fait nous nous trouvions au milieu.
Bref, je finis de me faire doublé, prêt à faire demi tour pour voir si pas besoin d'un coup de patte, je le voit revenir à fond la caisse comme on disait avant, arrive à a hauteur il me dit que c'est OK plus de peu que de mal, j'ai du mal à accrocher sa loco, il est costaud, résolument, j'arrive toutes fois à prendre un relais pour tenter de recoller au groupe dans lequel on se trouvait, avec une telle locomotive, c'est vite fait, d'autant que le secteur est vallonné et que nous somme dans le creux, donc à labris de ce foutu vent de ¾ face.
Pour moi, cela devient difficile de suivre, le rythme reste très élevé pour moi, je n'ai qu'un moteur de citadine, quand le groupe n'est composé que de grosses berlines routières...
Les à coups finissent par avoir raison de moi, à 10 km du point de contrôle suivant là je prends conscience aussi qu'à lutter pour une place, j'ai pas prit le temps de manger...
Je nais passé qu'une quarantaine de km dans les roues, e je suis plus entamé que si javais roulé à ma main, ils sont balèzes devant, ça c'est sûr.
Les 10 derniers km avant le contrôle se passe tout de même bien, je grignote un truc dans la poche, arrive à Cherisy qu'ils posent à peine le vélo, j'ai pris 2 minutes... on s'en fout ce n'est pas une course, mais la preuve que leurs rythme n'est pas si infernal, mais très inconstant et 'est cela qui fatigue quand on est pas habitué.

Le contrôle se fait dans un bar qui fait pour le coup office de restauration rapide avec des sandwichs maison, je fais l'impasse me contentant de mes poches... si pardon, je leurs prends un coca.
Cela ne fait pas 5 minutes que je suis posé que les deux costauds du club (Didier et Hervé) arrivent à leurs tour, « tout ça pour ça » me dis je.

Didier me demande si tout est ok, que je repars bientôt, de ne pas les attendre, je dis que si je vais attendre, ils m'ont fatigués les machines de devant, et que si c'est pour finir 5 minutes devant eux, autant rester avec eux et les aider comme eux m'aideront.
Nous profitons d'un bain de soleil, pour ne pas nous laisser refroidir par le vent.

Jusqu'à la lie.

Départ du 2nd point de contrôle, ça commence de suite par une rampe, que je préférerais descendre à l'apéro, que de la montée comme je le fais.
Cela ne faisait guère de doute, et le vent se faisait entendre que sur « le plateau » au moins jusqu'à Bû, ça allait être coton avec le vent de face.
Ce le fut, on baisse la tête, on rentre les coudes, on appui fort sur les pédales, on bascule sur les pignons situés à gauche de la cassette, un panneau indique Bû 7 km (me semble il)
Ok, ce n'est rien... on se rassure comme on peut, avant ça, il faut déjà arriver à Abondant, à contre sens du vent, du, je tire la langue, on de relais, on se met en éventail, car il est ¾ face par moment, dur !

Abondant se passe, « Bû » 3,5 km, je m'accroche à ce qui m'as été soufflé dans une oreille, jusque là on est sur le plateau à découvert, je ne connais pas ce coin, je me raccroche à ça, et aux roues pour tenir jusque là.
Nous arrivons enfin au but, passons le patelin, qui me fais penser à une bourgade Beauceronne, on en est pas loin non plus.

Deux surprises nous attendent à la sortie du bourg.
- Le vent est toujours là, car pas plus d'abris qu'avant.
- un chien (un sympathique beagle) veut des câlins, et court à nos côté sur la bordure de la route, il est gentil et on sent qu'une caresse lui ferait plaisirs, mais nous craignons surtout qu'il ne vienne se mettre sous nos roues, et ensuite dans le même ordre d'idée, qu'il 'aille se jeter sous une voiture.
Il reçoit la moitié d'un bidon sur la truffe, et s'arrête là... ah non en fait, il va retrouver Hervé qui est 50m derrière nous pour lui faire les mêmes joies.
Le chien s'en est finalement arrêté à l'entrée dans Havelu
j'imagine volontiers son chemin du retour, il a dût avoir mal aux coussinets, mais bon, il avait vent dans le dos, LUI !

beagle

(Le compagnon d'échappée. source internet)

L'addition S'il vous plait !

La lutte (on en a chié quand même !) contre le vent sur le plateau, ne laisse pas indemne le petit bonhomme que je suis, je me suis entamé, je le sent bien.
Alors que nous sommes sorti de çe merdier, pour nous plonger dans la forêt de Rambouillet, à l'abris du vent, un gars nous dépasse, « Si t'as les jambes vas y suis le »...
- Pas possible.
- ??
- J'ai tout donné déjà, je ne fais pas le malin là, je vais rester tranquille, et là, j'ai envie de frites !
- Va falloir, on en dépense des calories.

J'ai trop donné (comme un connard) sur la première moitié du parcours, j'ai négligé de mettre la main à la poche pendant un long laps de temps, j'ai fais une pause light en ravito, là ou tout était fait pour que ça ce passe nickel, je viens de réclamer l'addition au serveur, mais tente quand même de resquiller en vidant mes poches, je ne vais pas tarder à la payer tout de même...

La forêt est belle, les routes ne sont pas plates, ça monte ça descend, je fais moins le mariolle qu'au kilomètre 80 (un parmi tant d'autre...) mais j'apprécie au calme, sans forcer, il y a des moments ou il faut arrêter d'être con. (quand j'aurais compris ça et que je l'aurais mis en application :-p )

Nous ressortons de la forêt, même profil que « tout à l'heure », un plateau et du vent.
Sortis d'un patelin (le Perray en Yvelines?) un pont digne des plus beaux pont d'autoroutes Beauceron se dresse devant nous. En un coup un seul, une rampe de 100 mètres de longueur pour 5 à 6 mètre d'ascenssion, suffit à me couper les jambes.
Plus rien ne réponds, je n'arrive plus à appuyer sur les pédales, je passe petits plateau et milieu de cassette, je mouline, mais n'arrive plus à « envoyer » les collègues qui m'accompagne, en deux coups de pédales, sont déjà loin devant, Je n'ai rien su faire...

Pas grave, on sert les dents, on avance quand même, le vent est là, mais moins fort que tout à l'heure, le paysage nous est plus favorable, et j'ai toujours une visu sur le groupe devant, ça permt de ne pas perdre le moral.
Ils se retournent et voient que je ne suis plus là, ils m'attendent, je n'en attends pas autant, je porte ma croix, et puis, je vais me refaire la cerise comme on dis, les mauvais passages ça arrive, et le contrôle est dans moins de 10 bornes.
Ca ne va pas fort mais j'arrive à coller au groupe... qui ne roule pas fort.

Mais quand on est cramé, on est cramé, alors que j'étais bien, dans le reste de mes sensations, je me retrouve à avoir froid, et sentir cette sensation de tremper sur tout le haut du corps, je transpire à grosse goutte, chaque coup de pédale fait tanguer la machine et le bonhomme qui est censé la mener, l'impression de flotter, de ne plus être vraiment là. Devant ça repart, je n'essaye même pas de suivre, je ne dis rien, je roule à 10 à l'heure, le coeur est à 100 puls/min, j'ai froid, je tangue, mais j'avance...

Non, en fait je m'arrête, pied à terre sur le bord de la route, en sécurité (du moins je l'espère après coup...) je dévore les deux derniers gâteaux qu'il me reste dans mes poches, je rêve de mes frites et d'un coca, je décide d'attendre que les petits gâteaux « passent », mais un copain de Didier, qui était dans le groupe à fait demi tour pour venir me retrouver, il me file deux trois pattes de fruits, et me dis que le contrôle est à 2 bornes, je dégomme les pattes de fruits en le remerciant, on prends 2 minutes et on repars, pour environ 5 minutes de routes tout ou quasiment tout en descente, avant le contrôle, il ne manquait pas grand chose, mais quand il faut s'arrêter, on s'arrête.

Descendu du vélo, on me regarde, je doit ressembler à un zombie, paraît que je suis pâle et que cela ce voit que j'ai une torpille dans l'échine. On me tend un gel « coup de fouet » je le dégomme, je remercie.

Au troquet qui sert de contrôle, je m'assoie au comptoir (après avoir fait tamponner la carte, ce serait con quand même ^^) Je prends un grand café, « Combien de sucre ? »
- 1 Je l'aime bien pas trop sucré... (pov'con ! T'es en hyppo' et tu te tape encore le luxe de choisir !?! me dis je dans le même temps.)
-Heu nan, 2 en fait...
-Ben oui t'es en hyppo, faut manger du sucre, tiens prends ça, et ça aussi, Didier me tends deux barres énergétiques,
-Tiens, ça aussi, c'est comme de la crème anglaise,
Il me redonne un petit bidon de truc machin nutritionnel, à forte contenance énergétique
Je le dégomme en 2,2.
Un coca par dessus ça, tout ça aux frais de Didier, mon ange gardien sur ce coup. (dur)

Bordel, en deux minutes je viens de consommer un rayon complet de diététique sportive... une première, mais c'est bien la preuve que je me suis loupé, la copie alimentation est complètement à revoir, pour ce genre d'exercice. (crash test pour le coup)

Repartit au bout d'un bon quart d'heure je remonte en selle un peut chancelant, je l'admet, mais après avoir consommer l'équivalent de la production annuelle de la sucrerie d'Artenay, je sais que ça va le faire pour finir les 40 derniers kilomètres qu'il reste à couvrir pour terminer ce premier brevet de 200.

10 minutes en selle, et c'est comme si rien ne c'était passé, je sais de nouveau appuyer sur les pédales, tenir mon guidon, et tenir dans un groupe, et même relayer... un peu.

Cette dernière partie est un véritable épouvantail, car on se repique sur la partie vallonnée du début, mais à l'envers, donc, tout ce qui a été descendu, est à remonté, et vice versa.

Pas de crampes notamment,c'était une de mes craintes, ais elles se tiennent à l'écart.

Si j'avais pus avoir les mêmes précautions sur le sucre que sur l'hydratation...

Tête dans le guidon, on savait que le vent était redoutable ce jour, mais là ou on en à rit tous conscience, c'est quand dans la dernière descente avant l'entrée dans 'agglo qui annonce « Longju' »
Lorsque celle ci présente une pente de l'ordre de 4 à 5 %, et que naturellement on aurait dût se laisser rouler, là, il nous fallait mettre du gros braquet pour contrer le vent, et ne même pas atteindre les 40 km/h qui aurait été logique sans efforts sur cette portion.

La ville, ses stops, ses feux tricolores, ses rues à sens unique, pas trop de voitures, on est dimanche, il est 16 h à peu près, nous rejoignons la salle municipale d'où nous sommes partit il y a maintenant 9h, un peu plus même.
Pas de flamme rouge, pas de photo finish, on s'en fout, on a finit, et le seul truc à faire, c'est d'aller faire pointer son arrivée.

Je ne sais pas trop encore...

Je n'avais pas finis de répondre à cette question si j'allais ou non prendre la médaille du brevet, que je savais déjà que je la prendrais, j'en ais suffisamment bavé pour ne pas me ramener mon petit trophée, à moi, qui représente ce que j'ai ressentis dans ce premier BRM 200, j'en suis fière, il n'est rien comparé à ce que certains on pus faire, mais il est mon premier.

Le 200 km, c'est le premier palier d'un autre monde qui est franchit, il faut tout repenser, tout se réinventer pour soi, s'en sortir, au cas ou, car il n'y a pas toujours un Didier, un Herve, ou une Séverine pour vous sortir le cul des ronces, et puis ce n'est QUE 200 km.

J'en profite pour les en remercier (devant tout monde qui passe par ici) si au hasard, ils passaient par là.

Je m'excuse si c'est long à lire, mais j'avais envie de tout dire comme je l'ais ressentis, j'espère ne pas vous avoir perdu en cours de route, normalement c'est balisé, pas de risque ;-)
Moi ce que je sais, c'est que je recommencerais.


A+ dans le bus.

IMG_2175

(l'est pas beau mon trophée ,)

PS : J'ai bien mangé mes frites le soir. :-)

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