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Lolo Sur son vélo.
27 juin 2016

Série en cours.

A printemps morose, activités dense...
Voilà comment je pourrais résumer mon printemps sur le vélo.
Je l'avoue toutes fois, une fracture du moral pour cause météorologique a fait que je n'ai pas participé à la Morvandelle début avril.


Ce manque dans une préparation qui était pourtant jusque là,dans mon esprit cousu de fil blanc (?????????) ne m'a pas pour autant décourager, car à 3 mois d'un petit objectif qui est de finir une (grosse) cyclo dans les délais, rien n'est perdu...
J'ai en revanche réaliser plein de choses qui n'étaient pas nécessairement prévus.
Au programme était donc des brevets de 150 km (organiser par la FFCT), des sorties clubs, allant jusque 260 km, un BRM 400. (avec une nuit sur le vélo en cadeau)

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                                                                (Le vélo, & sa vérue, n'attendent que le départ)


mais tout cela ne fait pas beaucoup grimper le compteur du sacro-saint « D+ », quoi que certaines sorties dans l'Yonne m'ont bien surprises par le dénivelé offert...

Une solution m'est offerte sur un plateau pour faire de belles sorties longues avec du dénivelé, afin de prendre le coup de pédale montagnard, au coup d'inscription, raisonnable, les Brevet Cyclo Montagnards...
Une rando dans chaque massif montagneux français, Vosges, Jura, Massif Central, Alpes & Pyrénées, est à réaliser pour pouvoir prétendre à l'attribution du Brevet de Cyclo Montagnard Français (BCMF), ça n'apporte rien à votre quotidien et la ligne ne vaut rien sur le CV, mais le plaisir personnel est ce qui est recherché avant tout.

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Cette année donc, en fouinant sur le site de la FFCT, j'ai jeté mon dévolue sur le BCM du Jura, organisé à Lons le Saunier (prononcez « LON ») 230 km, pour 3800m de D+... honnête comme challenge je dirais, à un mois de l'échéance.
Mi Avril, inscription faite, « y'a plus qu'a » comme on dit... sauf que à l'issue du BRM 400 qui s'est fait du 30 Avril au 1er Mai, j'ai attraper une saloperie qui s'apparente méchamment à une tendinite au genou droit, une raideur d'abord, puis quelques jours plus tard sur la première sortie suivant le BRM, une douleur clairement plus vive, comme un coups de couteau à chaque fois que j'appuyais sur les pédales... Quand e touche, ça grince comme dans le poignet en Janvier... MERDE !

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                                                                             (Réjouissances au menu)


Crèmes diverses, froid, et surtout pas trop de pédalage pendant le mois de Mai, aide à soigner, mais au moment du départ à Lons, je ne fais pas le malin, je me demande ce que je fais là, avec même pas 300km au compteur depuis un mois et pas une sortie au delà de 75 km pour 250m de D+... Peut être parce que tout était déjà payé... sans doute même, mais ajoutons à cela un gros rhume, qui ne me lâche pas depuis une semaine me faisant beaucoup tousser, moucher, ne m'aide pas dans cette histoire...


Au départ, je retrouve Hervé, copain de club, c'est lui qui m'en a parlé, et du coup c'est à cause de lui tout ça... faut bien un coupable (humour :-) ) Il y a également Yvan, une des personnes qui m'avais aider sur le BRM 200 de Longjumeau, avec des pâtes de fruits.

Nous filons à 4h00 pétante (ouai, ça non plus ça aide pas à être béton de l'issue de cette histoire)
La trace du parcours est dans le GPS, et le parcours est fléché, ça aide...
Le parcours ne donne as droit à s'échauffer, direct au bout de 200m on grimpe un coup de cul d'un bon km, puis on redescend aussi sec... En bas, un gros rond point, et des gens qui gueulent « c'est par ou ? ! »
-Par Là !
-T'es Sûr ?
-Heu nan attends, keskidi le gépéhès...
Je suis dans le même cas.
Merde, la technologie ne fait pas tout de nuit, nous sommes plusieurs, malgré les milliers de lumens déployés pour nous ouvrir la route, loupé le fléchage du parcours, encore en zone urbaine, les dits GPS sont perdus et propose tout et n'importe quoi pour reprendre la trace.
Au final il suffit de remonter sur 500m et de tourner à droite... mais bien sûr le temps de descendre les machine avait déjà refait leurs itinéraires, ce qui nous perturbait, alors que la résolution du problème était bête comme choux. (pas finaud le bonhomme... je vous le dis.)

Bref, fin de l'anecdote, nous reprenons la route, direction Montaigue, ville natale de Rouget de l'Isle, bon, avant d'y arriver ça monte encore, au moins 50 fois le pont au dessus de l'A10 à Gidy, c'est dire !
A Montaigu, encore un fléchage que j'ai faillis rater, vus au dernier moment... pas facile la nav' de nuit, manque d'entraînement, et certainement de concentration, trop centré sur le fait de ne pas me faire mal au genou, et surveiller le moindre signe que ça ne va pas pour ne pas faire de connerie... bon, on vient de faire 7,5km... faut que je relâche, sinon ça va pas le faire, et puis je ne profite pas.

Je redescends, et cette fois, j'arrête de le regarder le genou, je pédale et regarde devant.
Le même plaisirs de pédaler de nuit me reprends, écouter les oiseaux, entendre la bise, pas de voitures, allez ça va aller maintenant, et en plus, il fait doux, pour le moment on choix vestimentaire en cours, avec manchette et genouillère semble être le bon.

Chemin faisant en direction du premier col de la journée, j'ai le plaisirs de faire la rencontre avec un furet sauvage, que 'ai tour à tour prit pour un lapin, puis un chat, avant de lui mettre ma lumière pleine face, il reste sur le bord de la route à me regarder passer, ça semble le fasciner, à chacun son publique donc, celui ci me convient tant il est singulier.
Col de la percée Châtillon, 579 Mètres, km 25, tout roule, ça va mieux que je n'aurai eu à le craindre, je tousse un peu, me mouche beaucoup, mais les jambes vont bien, continuons.

La prochaine étape, est au km 50 environ, avec le premier point de contrôle, situé à Saint Maurice,
Situé sur la montée vers le col de la Joux.
J'atteins le contrôle vers 6h30 par là, carte de route tamponnée, le ravito qui s'offre à nous ne souffre que d'abondance, il y a de tout, sucré, avec chocolat, fruits frais, eau pour les bidons, mais aussi salé, avec des petits sandwichs au jambon blanc, sec, etc etc, bref, c'est au top.
Je retrouve là, Yvan, qui lui ne s'était pas tromper dans la navigation de nuit, 5 minutes derrière moi, arrive Hervé, nous finissons le semblant de débriefing, un pipi, puis c'est repartit, le col de la Joux n'est qu'a 4 km de distance.


Maintenant que le jour est levé, la brume matinale nous laisse penser (espérer) que le ciel sera clément avec nous, on voit, ou imaginons voir des troués de ciel bleu, mais ce n'est pas flagrant, dans cette montée, la nature, cette brume, un décor, de quoi je ne sais pas, mais ça en jette.
Yvan lui, est déjà repartit à l'avant, c'est une machine, j'ai tenté de suivre, mais mon petit cœur me dit « NON ! » Ok...
A mon rythme on est pas mal non plus, et puis il y a mon genou, tout doux, et puis le rhume qui pèse un peu, et puis on a le temps on est dimanche, en montagne, prenons le temps, c'est beau.

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Sommet du Col de la Joux, 1035M, première fois au dessus de 1000 m dans l'année ^^

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J'attaque la descente, vers Morez, à un peu plus de 30km de là.
La descente n'est pas linéaire, la meilleur partie étant la deuxième, ou alors que l'on est sur une grande route au niveau de Tancua, on tourne à droite, et une route, que dis je, une rampe, pas plus large qu'une piste cyclable se présente à nous.
Pente raie, virage en épingle, calme & cloche de vache, le plaisirs est à son comble.
A chaque virage je croise les doigts pour ne pas croiser une voiture, ça a marché.
La route croise une voie ferrée, et c'est la fin du manège, la route est en très légère descente jusque Morez, mais, mais toujours aussi calme, quelques petites rivière qui viennent tout droit de la montagne se jetant en cascade brise ce calme... Supportable ^^.

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A Morez, ne reste « que » la montée vers Prémanon pour atteindre le 2e contrôle.
Entre temps j'ai rejoins Yvan qui lui a prit le temps de bien profiter du calme... puisque j'ai réussis à le rejoindre.

Mais dès le début de la montée, il repart.
La montée de Prémanon est d'une constance dans ses pourcentage, qui fait rappeler que nous sommes près de la Suisse et de son horlogerie de précision, 6% tout du long, chaque borne kilométrique vous le rappel (bon, sauf la dernière, 5%, mais ça c'est histoire de me faire mentir.)
Arrivé au ravito, rien a redire, comme le premier, il est fournit et varié, un seul regret, les sinus sont gonflés comme jamais, je ne perçois ni goûts ni odeurs, on pourrait me donner de la m**** que je trouverais ça bon... mais là, nul doutes, au ravito, c'est bon ^^

Je repars, encore avec Yvan, à croire qu'il attends au ravito, ou alors il aime juste prendre le temps, je penche pour la deuxième option.

Nous n'avons par contre pas vus Hervé arriver au pointage.

Nous faisons 500m et arrivons au sommet de la côte de Prémanon, 1155M, ça redescends un poil, puis on repars vers cette fois ci le sommet du tracé.
Au pied de la montée, une chapelle se dresse... à elle été conçu ainsi pour s'attire les foudres de dieu, en tout cas, elle ressemble fort à un paratonnerre, j'arrête là les blagues à 2 sous, ça serait un coup à... s'attirer les foudre de là haut, si tant est qu'il soi là en ce dimanche maussade.

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                                         (Le vélo & sa vérue posent fiérement devant l'objectif des photographes venuent en masse immortaliser ce moment...)


Bon, 200m que ça monte et je suis encore tout seul, je finis par aimer ça, mais je dois bien admettre que cette montée vers « le Goulet », 1399m, m'as semblé très difficile, manque de km, un vélo plus chargé qu'a l'accoutumée, la maladie qui traîne... bref des excuses peut être, mais j'en chie, le clinomètre du gps indique bien souvent 9%, un peu trop à mon goût, mais je finis bien par arriver au sommet, d'après l'altitude indiquée.
Ah cool, ça descend, c'est la bascule... ah tiens, ça remonte, puis ça redescend, puis ça remonte,etc etc, cela sur des distance de 200 ou 300m, à chaque fois, et pour agrémenter le tout, on doit chatouiller un peu trop les nuages, ils transforment l'humidité par de la pluie, arrêt k-way, et on repart, cette fois c'est la vrai descente vers St Claude qui s'amorce... sous la pluie donc, et sur une route DEFONCEE ! Ni plus, ni moins, j'ai beau être sur les cocottes serré au max, ça secoue !

MAIS QUEL MERDIER !

Comme un plan ne ce déroule jamais sans accrocs me concernant, l'accroc du jour le voilà, un petit nid de poule que je ne peux éviter, et le GPS qui se fait la malle !
Arrêt d'urgence, mais dans la descente, il me faut bien 30m pour y arriver, je pose le vélo, et file à la recherche du fuyard.
Lolo dans la verte, je ratisse le talus et le fossé, rien, je ne le trouve pas, là ou il a chuté, je jette bien un œil au champs un peu en contre bas, les vaches me regarde « désolé mesdames »
Rien... je cherche pendant 20 bonnes minutes et commence à m'agacer sérieusement... au point que je dois finir par m'incliner et faire les adieu à ce con... « 250 balles P***** ! » mais il faut bien repartir, ce n'est pas parce que l'on perd pour cher que tout s'arrête, relativisons, un bidon à 2€ est plus pénalisant à perdre.
Arrivé au vélo SURPRISE ! Il est là, à 2mètre du vélo... il a donc fait prêt de 30 mètre à terre, je ne sais comment... et dire que si j'avais été moins axé sur le nid de poule ou il s'était détaché, j'aurais pus de suite repartir... bref tant pis.
La raison de la chute par contre est simple, une des ailettes de fixation s'est cassée... va falloir que j'achète ce qu'il faut en conséquence, mais il y a le temps, il tourne toujours, je le glisse dans une poche de maillot, et c'est repartit, il y a après tout presque 20 km de descente qui m'attendent, et en plus, il s'est arrêté de pleuvoir.

La descente vers St Claude est un régal, s'en est même une qu'il ne me déplairait pas de grimper.

La traverser de St Claude, un dimanche après midi, comme dans toutes ville, se fait sans stress, il n'y a personne...


Maintenant, c'est un autre morceau qui nous attends, à Moirans, ou se situe le prochain contrôle, et le plateau repas, mais avant cela, il faut remonter puis redescendre.

Une montée en 3 partie, une première sur une grande route, pas trop de monde, pourcentages raisonnable, visu sur la vallée, ça roule (j'ai pas dis que c'était aisée non plus...:-) )

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Puis une deuxième partie après avoir bifurqué à gauche, sur une petite route au niveau de Valfin,

 

La D146-E2... chemin de croix, passé Valfin, un mur se dresse pour manger, pas d'autre choix que se dresser moi, sur les pédales, avec le plus petit développement possible, tout à gauche, 34/28, je n'avance pas bien vite, je ne double personne, par contre qu'est ce que je me fait doubler... c'est comme cela pendant 5 km.
Le cardio, dans la poche du maillot, je n'ai pas de visu dessus, du coup, je ne sais pas si je peux aller un peu plus vite, ou si je suis un peu trop haut en « régime »... certains arrivent à tout faire aux sensation, j'ai du mal, dès que je n'ai pas le rythme du cœur sous les yeux, je me freine et me limite...

J'arrive toutes fois « en haut » du mur, mais ce n'est pas pour autant que cela redescend immédiatement, ici j'ai l'impression que l'on aime prendre son temps pour les choses, les bascules, c'est pareil, c'est après y avoir cru un bon moment qu'elles arrivent.

Avant d'entamer la descente pour de bon, il y a les passages aux cols de Nanchez, une légère descente, puis le col des Crozatiers, et là c'est partis pour la descente vers le repas, je l'attends celui là, ça fait 150km de bouclés, et petit lot de consolation, le plus dur est passé.

Moirans, je mange, le plateau, est plus que correct, et salvateur, un bon blanc de poulet, du taboulé, carottes rappées, une sorte de macédoine du pain, un dessert un café, et de quoi remplir les gourdes.
Ils sont au top l'organisation je vous dis.
J'ai retrouvé Hervé, (ou plutôt, il m'as retrouvé)
Il est arrivé 5 minutes avant moi, il a dû me doubler quand je cherchais le GPS.
Yvan lui à dût reprendre la route depuis un bon moment.
Nous repartons ensemble, le prochain contrôle est à Arinthod, 30 km plus loin.
Sortie de Moirans, ça remonte un peu, tout doucement, le col des Cerisiers est passé, c'est le dernier col de la journée, puis c'est la descente vers Vouglan, son barrage et sa retenue d'eau. Première fois que je vois un barrage en vrai (on découvre à tout âge ^^) et je suis impressionné par la taille de « l'objet » la montagne doit sacrément être costaude pour tenir la pression de l'eau à cette endroit...

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Je ne perd pas d'énergie à calculer, je suis nul en physique, j'avance, c'est déjà pas mal, le repas a vraiment fait du bien.
Alors que nous sommes sur la partie entre la fin de la montée et la bascule vers Arinthod, le ciel nous dit merde... soyons clair, il déverse sur nous, tout ce qu'il a en stock, la pluie, celle avec les grosse gouttes qui font mal quand elles frappent le visage, pas froide, heureusement, mais par ces condition, hors de question d'une descente à tombeau ouvert, c'est debout sur les freins, mieux vaut être bien mouillé avec le visage qui pique, que par terre.

Sur place au pointage, les bénévoles ont tout rangé en catastrophe, tout les participants là au moment du déluge, et nous même venant d'arriver sont posté dans une petite pièce pas prévue à cette effet...
Attendant la fin... qui ne vient pas, du déluge.
Ravitaillent au top, toujours.
Nous décidons donc avec Hervé de repartir sous la pluie, de toutes façon, ouillés pour mouillés, autant ne pas attraper froid.
2 minutes plus tard, plus rien, même une éclaircit... bon d'accord, on aurait put s'épargner 3 sceaux de flottes, mais tant pis, on ne peut pas gagner à tout les coups.
Bref, le soleil du coup, nous fit un peu sécher, tantôt il est là, tantôt il repasse derrière les nuages...
Mais les rincées, s'en est finit jusque la fin du parcours.

Les 40 derniers km sont d'ailleurs sans difficultés, faux plat montant contre faux plats descendant, histoire de se réhabituer à la forêt.

J'arrive à Lons vers 17h15, soit plus de 13 h après y avoir pris le départ dans des conditions qui ne me laissait pas beaucoup d'ambition quant à ce simple fait, de cela j'en suis donc heureux.

Dernière formalité, je fait pointer ma carte pour valider la « Cyclo Montagnarde du Jura » organisée par l'ALL, avec je le répète, voir radote, une excellente organisation.


J'en profite pour faire ouvrir la carte pour l'obtention du BCMF

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                                                                                                                         (Jura → CHECK.)

Ne reste plus que : Massif Central ; Alpes ; Pyrénées ; et Vosges... Rien que cela.

 

Ajoutons à cela le BCCF (Brevet Cyclo des Cimes Françaises) qui s'obtiens après réussite du BRA (Brevet de Randonneur des Alpes) et Luchon-Bayonne dans les Pyrénnées.
Ça laisse de quoi se donner des idées pour les année à venir.
Bref, Série en cours. (une de plus)

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Mais avant ça, je file voir Marco perché sur son sommet dans le Piémont.
Rdv fixé le 10 Juillet.

BCM JURA 2016                                                                                                (Quand tu fais mine que tout va bien, alors que non en fait. ^^)


Bonus track (jeu de mot...) le parcours, carte + profil.

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Lolo Sur son vélo.
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