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Lolo Sur son vélo.
9 juin 2015

Chamrousse 2, LA REVANCHE !

Vendredi 29 Mai, arrivé la veille, une envie me taraude un peu plus que la course même du dimanche, retenter la montée vers Chamrousse, lamentablement décrites dans un précédent billet.
Cette montée, est paraît il pourtant de tout ce que j'ai lus depuis ma mésaventure, « facile » « rien de complexe », « plus facile que... » « le revêtement est un billard », « la circulation est modérée » (ok sur ces deux derniers points) et « la pente offre à certains moment des répits », par exemple de 9 à 7% (wouhouuuuu !)
Je me lève donc le vendredi matin, touts ces « encouragements en tête, avec la ferme intention d'y remettre les roues, et cette fois d'y arriver au sommet.
Pour ce faire, deux choses :


1 : J'étudie bien mon trajet, pas question comme l'an passé de me « balader » du côté d'Herbeys, et d'y laisser des plumes, nan, là je me la joue « sécur », voir même peut être un peut péteux pour les plus costaud, je passe par la grande route qui relis IKEA, à Uriage, par Gières, plus court, plus direct, moins raide, et aménagée en grande partie pour les cyclistes.


2 : pour laisser encore moins de plumes, je ne me prends pas pour Alberto Contador dans les 500 premiers mètre d'ascension que je passerais. Je gères sur les 20 kilomètres de montée et 1600m de « D+ » qui m'attendent.

7H30, habillage du bonhomme, corsaire et manches longues de rigueur, nous ne sommes que fin Mai, et là haut il ne prévois pas plus de 9°c avec une petite bise, histoire de bien congeler celui qui de suite après la montée, va redescendre.
Gourdes pleines : Check
Ravito dans les poches : Check

Tenue du bonhomme : Check
Nécessaire de réparation : Check

Téléphone au cas ou : Check
Etude du parcours  : ...
Préparation du vélo : Check
Motivation : check

8h15, c'est partit, tout doux, du lieux de résidence jusque le début de la montée, il n'y a que très peu de kilomètre, pas de quoi se chauffer suffisamment, d'ailleurs, à peine le temps de vérifier que le vélo est vraiment nickel, que la montée vers Uriage s'amorce, 5 kilomètre, qui doivent tourner aux alentours de 4 à 5 %, rien d'inhumain à relever, suffit juste de rester souple sur les pattes arrière, je monte « au cardio », la vitesse ne compte même pas, le but est de ne pas dépasser les 160 pulsations par minutes... raté, 165 bon allez un peu de marge on se donne jusque 170, là de défi est relevé, mon cœur le long de cette montée mon petit cœur à calmement tourné entre 157 et 170 pulsations, arrivé « là haut » au bout d'une demi heure, le moteur est à température, je suis bien, prêt à affronter mon monstre du jour.
Je traverse Uriage, toujours dans la circulations, passage devant les thermes, sur ma gauche, je continus, plus loin, le Golf se présente lui aussi sur ma gauche, juste après le golf, un rond point, faire un ¾ de tour, et c'est le début de la montée.

Rond point + 100 mètres : on est passé de 50 dents, à 34, à l'arrière, on a rien touché, le cœur lui il est déjà à plus de 175, une idée me passe par la tête « qu'est ce que tu viens foutre là ? » bref, envie de suite de ranger les jouets et de rentrer me coucher... ça n'a durée que 10 secondes, je rajoute une dents derrière, les jambes tournes mieux, le cœur se stabilise, je jette un œil derrière, il me reste 3 pignons, le 23, le 25 ; et le 28, je suis donc sur le 21, je sais de mémoire que ce sont les premiers kilomètre les plus dure, alors quand je vois la marge qu'il me reste, ça ne peut que le faire.


J'avance tranquillement mon affaire, étrange comme tout le chemin me reviens par cœur, en même temps que je monte, comme si je l'avais fait la veille, alors qu'il s'y est écoulé 11 mois.
Les kilomètres s'enchaînent, le cœur est haut perché certes, autours de 180, à 190 pulsations, mais il redescend aussi vite dès que je ralentit un peu ou que la pente se calme, tout est ok, sans être facile, je suis bien, là vitesse elle, entre 10 et 14 à l'heure.

Rond point + 3 Km : Je reconnais cet endroit, c'est là que lors de l'étape du tour, une voiture avait été percutée le matin même par une roche tombée d'un prés situé juste de l'autre côté de la route, et nous, nous étions postés sur la rampe au dessus, juste après le lacet... le caillou, lui, à disparut.

Rond point + 5 Km : Une épingle encore (dans un col en même temps...)
celle là, c'est celle ou j'avais fais une pause et ou mon petit copains Allemand m'avais laissé, alors que je commençais à agoniser (il a bien fait d'ailleurs)

Mais là, je vais bien, il ne fait pas trop chaud, la route est bien à l'ombre, pas de vent, la route est toujours un billard, et la circulation... quelle circulation ? À part un bus et la voiture de la poste...
J'avance, j'avance, bruits de tronçonneuses, et puis ça gueule, sur le rebord de la route, deux vieux sont en gros désaccord apparemment sur les parcelles de forêt qu'ils exploitent, de ce que j'ai pus comprendre, un des gars aurait dépassé les bornes (au sens propre du terme), lui maintient que non, mais l'autre si, bref, pas trop suivi, et j'allais pas non plus m'arrêter pour tout comprendre, mis on en entends des choses à 10 km/h :-)

 

Tiens la pente s'adoucît, t'es pas con Lolo, tu te souviens très bien que là, à cette endroit, la route ne descend pas, elle est juste moins raide, nous sommes à 1060m d'altitude, au lieu dit « prémol » allez, on continu, après 300 mètres, la route repart de plus belle.

Rond point + 11 Km : Tiens une borne kilométrique «  D-111, en dessous 11, et encre en dessous alt : 1255M » 200 mètre plus loin, un virage à gauche, c'est là que l'an passé j'avais stoppé l'effort et fait demi tour pour rentrer, mais là je suis bien, les pieds ne quittant plus les pédales, le cœur ne s'emballe pas, tout en étant au maille, je continus, content de passer cette borne

Je passe un peu plus loin un joli petit endroit, légèrement en contrebat de la route, un lac, entouré de sa tourbière, la réserve naturelle de Luitel.
La pente, elle, s'est adoucît, je vais un peut plus vite sans pour autant en demander plus au cœur, le souffle est bon, il n'y a pas un bruit que celui des oiseaux et du vent qui s'est levé, et qui souffle dans les feuilles.

Au passage devant le parc de Luitel, je vois la route venant je pense de Séchilienne, qui est une des autres voies d'accès à Chamrousse, parait il que c'est la plus belle, je la tenterais une autre fois.

On sent la fin de la montée poindre le bout de son nez, la route est moins couverte, le vent, bien que pas gênant est la, et la pente est vraiment moins raide (bien que de ce dont je me souvient du profil, sur la fin, ça ce raidit un peu)


Je passe le dernier « vrai » virage, je le sait, je le reconnais, je l'ait maintes fois regardé sur « google street view » je sais après cela, que la route n'est qu'une succession de large courbe, faisant au final une grande ligne droite.


Petit durcissement de la pente, openrunner avait raison, mais rien de bien méchant, arrive le panneaux d'agglomération « Chamrousse 1750 » c'est fait, j'y suis mais ça ne finit pas de monter pour autant, au sol, les reliquat de l'arrivée de l'étape de l'an passé, quelque "PINOT", ou "JICE" marquent encore le sol, une ligne aussi, celle qui devait indiqué le dernier Kilomètre, c'est con, mais ça motive... arrivé dans la station, un rond point, épingle à droite, 300 m plus loin, épingle à gauche, fait exceptionnel, je relance ! 


Rond point + 18 Km : La route se sépare en deux, une descend, une monte, je prends celle qui monte, et là, c'est fini, allez plus haut reviendrait à faire toutes les petites rues du patelin, ne reste plus que la descente.

Là ou je suis, les locations de skis sont closes, un bar resto prépare le coup de feu de midi, le patron râle parce que les choses n'avancent pas comme il le souhaiterait, moi ça va, elles ont été comme je voulais mes choses aujourd'hui.
La montée s'est faite en 1h30 environ, je ne suis pas rincé, il fait beau, il fait doux comme il faut, j'en remettrais même une couche si le haut de la montagne était accessible ^^
Je ne vois personnes d'autre dans la rue, personnes ne prête attention au sourire niais et béat que je dois avoir à ce moment là, pas plus mal dans un sens.
Le seul qui pourrait témoigner de cette béatitude niaise, c'est un panneau d'information qui m'a dit « Bienvenue à Chamrousse » merci à lui, concernant son silence sur ma niaiserie du moment, là dessus, je suis serein. :-)

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Commentaires
C
Toujours aussi sympathique ces comptes-rendus de sortie vélo.<br /> <br /> On en aurait mal aux cuisses et le souffle court.
Lolo Sur son vélo.
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Lolo Sur son vélo.
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