Un Bilan s'impose !

Ma Revanche, Mon Challenge, Mon Everest.

C'est le titre que je peux donner à cette semaine en montagne, dont je ne retiens que du bon, et quelques confirmations.

Le bon :

-La « Revanche » :

Celle sur la montée de Chamrousse, m'a rassurée, sur le fait que j'étais capable d'ascensions de longue distance ( à mon niveau, c'est de la longue distance ;-) ) et d'avoir en plus, une fois arrivé là haut, plaisirs d'y être parvenu, ça ne pousse qu'a continuer.

-Le Challenge :

Le résultat de ma course, dont au moment de l'inscription, je ne savais même pas si j'étais capable de la terminer, (120 KM et 2300m de dénivelé positif), sur un parcours en moyenne montagne, regroupant « petits cols » (selon les experts) et des parties plus roulantes, dans ce cadre sublime, me pousse à faire plus loin. (pas nécessairement plus vite... )

Les prochaines fois, dans le Vercors, avec le grand parcours de la course, 170 KM, ou bien alors par le biais du brevet de randonneur de montagne du Vercors, voir qui sait par des connaissances qui pourraient se nouer via le net ;-) et qui ferait découvrir des endroits pas indiqués dans les guides touristiques...
Allez voir ailleurs également, sur d'autre massifs aussi.

-L'Everest :

Le miens en tout cas, celui qui à conditionné tout ces Kilomètres engrangés cette année notamment, dans le seul but de savoir si je pouvais moi aussi franchir une montée mythique sans être ridicule, ni dépouillé une fois arrivé là haut, sans poser pied à terre, bref, faire bien la chose:-)

C'est fait, et c'est satisfaisant, plus que je ne l'aurais espéré.
La route pour décrocher un col à 2000m, n'était plus très longue, mais j'ai préféré m'arrêter là, et remettre cela une prochaine fois.

En attendant e gagner les 2000m, qui, paraît il vous font entrer dans un autre monde, ou le manque d'Oxygène commence à se faire sentir, le vent, le froid peuvent être plus souvent présents, certainement, l'une ou plusieurs montées me feront plier avant d'y parvenir, mais cela n'est pas grave, il n'est pas dramatique de dire « trop dur ! », au contraire, c'est se découvrir une limite, et se donner les moyens de la faire valser.

Les confirmations :
-Pas bon descendeur... Pas grave, on fera avec...
-Les épreuves « de masse » : Oui, ça ne m'as pas déplut, à part le départ... mais ça, c'est le cyclo-sport qui veut ça, et quand on est tout juste « rando-sportif » (terme inventé par moi pour me rassurer sur mes capacité :-) ) normal de ne pas s'y sentir à l'aise...

Je vais proposer au organisateurs, de me préparer un départ lancé pour moi, mais comme il me faut 10 bornes pour être chaud comme il faut, pas dit que ça passe ;-)

En attendant de trouver d'autre limites à faire sauter, c'est le retour dans le Loiret, sa Beauce, sa Sologne, sa forêt, pas aisée de remonter en selle après ça, ni en altitude d'ailleurs ! ça paraît fade, pas beaucoup de côtes en vue, un paysage à perte de vue (pour la Beauce), mais un territoire riche de pleins de petites choses. (pas plus tard que ce matin dans la forêt, un passage d'un paisible... je vous en toucherais un bout un de ces quatre ;-) )
En attendant de retourner « là haut » cela fera très bien l'affaire, parce qu'on y est bien « là haut »

("Putain, Je pète la forme Moi !"  LE Chat évidemment, par Philippe Geluck)

A+